Les Lakers enchaînent : triple-double pour Randle, 32 pions pour Russell, 7ème victoire !

Après une vilaine défaite face aux Wolves marquée par les 47 points d’Andrew Wiggins, les enfants de Luke Walton devaient se rependre devant leur public, face à des Nets remontés à bloc : mission accomplie, sans folie (125-118).

Il fallait s’y attendre, forcément. Balayés par les Clippers lors de leur dernier match, les coéquipiers de Brook Lopez allaient se retrousser les manches pour offrir une meilleure performance collective, et tenter de faire chuter les Lakers devant leur public. D’ailleurs, la route démarrait assez bien puisque le pivot et Bojan Bogdanovic bombardaient la défense locale dès le premier quart-temps, donnant un petit avantage à leur armée. En face, D’Angelo Russell claquait déjà un paquet de ficelles (5 tirs du parking en 10 minutes), mais le meneur était un peu trop seul dans son abattage offensif, et c’est surtout le verrou installé par ses copains qui était un peu trop rouillé. Est-ce qu’on peut retrouver nos bases défensives, plutôt que de perdre à nouveau en prenant plus de 110 pions dans la tête ? Merci. Un message envoyé par Walton et reçu par le squad mené par Jordan Clarkson et Brandon Ingram, les deux loustics créant de nombreux problèmes aux Nets et leur attaque pas assez talentueuse. Mi-temps avantage Lakers, mais rien de folichon. Car même si le score est jaune et violet à la pause pipi, le sentiment de domination n’y est pas. Il n’y sera d’ailleurs pas, tout au long de la seconde période, bien que plus offensive que sa petite soeur.

Un petit 69 à 67 qui régalait forcément les fans venus s’entasser au Staples Center, pour voir notamment Julius Randle exceller encore et encore dans ce rythme up-tempo, tout en laissant Timofey Mozgov et D’Angelo continuer leur production individuelle. Si l’écart restait assez short pour les hôtes, le rythme allait mieux dans le sens des Lakers et cela ne convenait forcément pas à des gars comme Brook Lopez ou Luis Scola, exténués après deux aller-retours. Du coup, Kenny Atkinson était bien obligé de devoir compter sur Trevor Booker et Joe Harris pour réaliser l’exploit, mais autant demander à Brandon Ingram de prendre 5 kilos en une semaine si on veut qu’une mission se réalise potentiellement sous nos yeux. Le rookie était d’ailleurs bien clutch dans sa capacité à défendre et à enquiller ses lancers quand il le fallait, un poids léger mais des bras immenses qui lui permettaient d’exister sur le terrain. Pas de quoi faire la couverture des journaux, cependant ce type d’effort était visible et appréciable pour son staff. Car ladite couverture était réservée aux deux rois du coin dans le jeu rapide : D’Angelo Russell qui avait déjà fait la bise aux Nets l’an dernier (32 points à 7/13 du parking hier soir), et Julius Randle auteur de son second triple-double en carrière (17-14-10). Si cette victoire n’était pas la plus belle de ce début de saison, c’était cependant une des plus importantes pour la suite, car le programme ne sera pas des plus jojos chez les fans des Lakers…

Spurs, Bulls, Thunder, deux fois les Warriors puis Atlanta, on a bien vu que cette équipe était capable de surprendre beaucoup de monde mais l’effet de surprise va commencer à disparaître. En défendant comme hier soir, cette belle équipe de Los Angeles n’ira pas bien loin. Mais si elle écoute papa Walton et qu’elle respecte ses principes, on pourrait avoir droit à de nouvelles belles soirées dans la cité des anges..