Ricky Rubio est enfin de retour : est-ce qu’on va pouvoir la lancer, cette saison des Wolves ?

Le 13 nov. 2016 à 16:07 par Bastien Fontanieu

Ricky Rubio
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De retour avec les siens hier soir, dans la défaite de Minnesota face aux Clippers (119-105), Ricky a apporté du peps et un vent d’optimisme pour les semaines à venir : allez, on y va et on sort de la forêt, les petits loups…

Une dernière pour la route, allez, faut pas non plus abuser. On parle de Los Angeles, évidemment, et l’armée dirigée par Doc Rivers. Vouloir battre Lob City en ce moment, c’est assez tendu pour n’importe quelle franchise. Alors les Wolves ? Compliqué. Mais ils ont tenu, ils se sont battus, ont proposé un rythme de jeu plus dense et un enthousiasme notable. Plusieurs raisons pour expliquer cela, mais en premier lieu le retour du meneur espagnol, qui s’était explosé le coude et devait être absent pour une durée indéterminée. Finalement, celle-ci a été assez courte puisque Ricky n’a manqué ‘que’ les 5 premières rencontres du mois de novembre, mais comme nous le mentionnions récemment Rubio est passé pour Magic Johnson tant son absence a fait mal à Minnesota, le jeu de Tom Thibodeau prenant soudainement un sacré coup dans l’aile. Trop de jeunesse, d’inexpérience, de manque de sérénité lorsqu’il faut créer et mettre tout le monde en place, la hype des Wolves s’est vite transformée en aïe des Wolves, et ce malgré un programme qui était assez gentil. La bonne nouvelle, c’est que la saison ne fait que commencer, et qu’il y aura tout à construire avec le général en place.

La mauvaise, c’est qu’il y en a du boulot, et pas qu’un peu. Alors certes, Ricky sera le premier à sacrifier volontiers son volume de tirs pour permettre à LaVine, Towns et Wiggins de se régaler, mais quelle hiérarchie établir au sein de cet effectif et surtout est-ce que Minnesota pourra clairement évoluer avec deux profils totalement différents à la mène ? Aussi vert soit Kris Dunn, c’est pourtant lui sur qui le management veut miser à l’avenir, et c’est peu dire si le bonhomme est l’extrême opposé de Rubio dans la science du jeu, le calme et le style. Compliqué de pouvoir aligner tous les dominos quand on ne sait pas encore à qui filer les clés, même si Thibodeau a montré une vraie envie de conserver l’Espagnol sous son aile. Maintenant, il faudra produire sur le terrain, et dans les résultats. Optimisme dans le Minnesota, le programme sera assez cool dans les jours à venir (Lakers, Hornets, Sixers, Grizzlies, Celtics, Pelicans et Suns) et celui-ci pourra peut-être permettre au groupe de signer quelques victoires sur lesquelles se baser. Mais là où Rubio aura plus de pression qu’il n’en a eu avec les Wolves par le passé, c’est dans cette obligation de produire et d’être chef d’orchestre du bolide, sachant que le plateau a été parfaitement installé. On a le talent, quand t’es pas là on en chie, y’a des rumeurs de transferts dans tous les sens, à toi de jouer. Et si certains reviendront peut-être sur ses pépins physiques pour justifier quelque mauvais bilan qu’il soit, le postulat restera le même : avec autant de bons joueurs autour de lui et un besoin clair de discipline et d’organisation chez les Wolves, c’est à Ricky de faire parler sa magie.

Avant c’était le coach. Avant c’était les blessures. Et avant c’était l’effectif. Ou bien le management. Mais cette fois, Ricky Rubio n’a plus vraiment le choix. S’il veut sauver son siège dans la région et montrer qu’il a un impact déterminant sur la marche de son équipe, c’est dans les prochaines semaines qu’il devra faire ses preuves. Car sinon, quelque chose nous dit que ça chauffera probablement chez les Loups vers le mois de février…


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