Hernie discale pour Brice Johnson : comme le H de Hawaï, il ne servira donc à rien
Le 09 oct. 2016 à 01:12 par Bastien Fontanieu
Toujours agréable, de lancer son aventure professionnelle en étant forcé à devoir regarder ses copains sur le côté. Le rookie bondissant des Clippers va devoir être patient dès ses débuts…
Sélectionné en 25ème position lors de la dernière Draft, l’ex-marsupial de North Carolina espérait se faire une petite place au soleil entre Nice et Los Angeles en plein mois de novembre, au sein de sa nouvelle équipe. Malheureusement, après quelques tests effectués avec l’équipe suite à un pépin ressenti suite à la victoire de mercredi face aux Raptors, Johnson a appris qu’il était victime d’une hernie discale, ce qui est bien chiant à traiter et peut surtout traîner si on ne s’en occupe pas avec discipline. C’est la franchise qui a confirmé l’information et a donc transmis quelques mouchoirs à Brice, lui qui aurait bien aimé casser des arceaux du Nord-Ouest au Sud-Est sans toucher la Corse. Auteur d’une belle Summer League, durant laquelle on avait pu notamment apprécier ses qualités athlétiques hors-normes et ce côté Brandan Wright 2.0 sans les oreilles en mode paravent, le garçon est annoncé absent pour les 4 à 6 prochaines semaines, mais il s’agit là d’une estimation envoyée en l’air. Et quand on connaît les soucis liés aux hernies, mieux vaut y aller mollo et mettre cette première saison dans la case post-scriptum.
Pour Doc Rivers, ce n’est certainement pas ça qui va soudainement bouleverser ses chances de succès au printemps, mais cette absence servira notamment de test chez les anciens qui sont arrivés cet été dans l’autre franchise de Los Angeles. En effet, Marreese Speights et Brandon Bass ont réglé leur paperasse pour intégrer le centre de loisirs pour trentenaires le plus chouette de la Ligue, et les Clippers devront compter sur eux pour assurer les quelques minutes de repos offertes à DeAndre Jordan et Blake Griffin. Deux anciens qui ne vont certes pas offrir du double-double tous les soirs, mais qui pourront tout de même être responsabilités afin de donner le ton à quelques mois d’une aventure décisive en Playoffs. Pour Brice, même si ça farte moyen, on lui conseillera une bonne grosse dose de patience et surtout de la détermination dans sa rééducation, car il ne faudra rien précipiter sous peine de se faire une nouvelle fois attaquer dans la même zone par la suite.
Allez, bon courage à Brice, et s’il croise un certain Igor d’Hossegor, qu’il suive ses précieux conseils.
Source : LA Times