Les Rockets gâchent la première des Knicks : raclée sans conséquence, mais raclée quand même
Le 05 oct. 2016 à 04:43 par Giovanni Marriette
On attendait ces Knicks nouvelle génération au tournant ? Et bien on attendra encore un peu. La faute à des Rockets encore une fois intenable en attaque, une phrase qui risque d’ailleurs de revenir à peu près tous les matins cette saison. On débriefe rapidement, à peu près aussi vite que le rythme que nous ont encore offert James Harden et son équipe de sprinteurs .
Première nouvelle pour les Knicks fans désireux de voir évoluer pour la première fois les nouveaux arrivants, Derrick Rose et Courtney Lee sont bien présents au Toyota Center mais pas Joakim Noah, ce dernier ayant selon nos sources préféré passer la soirée avec Vincent Collet afin de causer un peu du futur Euro. C’est donc le légendaire Kyle O’Quinn qui prend place dans le starting five de Jeff Hornacek aux côtés des 4 Fantastiques du pauvre. Un Kyle O’Quinn qui se dit d’ailleurs en début de match que tenter un gros trois en contre-attaque peut éventuellement plaire à son coach, ce qui lance du coup parfaitement notre soirée. Une soirée dont le suspense durera à peu près quatre secondes, le temps que les Rockets placent deux ou trois accélérations et s’envolent au score. Car si c’est Kristaps Porzingis qui domine largement Capela sous le cercle, les quatre autres fusées se chargent de blinder les réacteurs de nitro histoire de bien nous faire comprendre ce à quoi on doit s’attendre sous l’ère D’Antoni. 27 points au premier quart, puis 41 au second et 36 au troisième, un score de 103-77 au bout de 36 minutes grâce notamment à un Ryan Anderson qui va bientôt montrer des signes de joies ostensibles tellement le gars s’éclate (26 points à 7/13 à 3 points), et à un James Harden déjà bien en jambes dans son rôle de point guard, alternant à merveille entre scoring et distribution, tout en prenant le soin de violenter la feuille de stats même pour un vulgaire match de pré-saison (28 points à 7/11 dont 4/8 from the parc, 10/12 au lancer, 6 rebonds et 11 passes).
Rien de nouveau donc en provenance de Houston si ce n’est qu’il faudra quatre poumons par joueur pour les suivre cette année, tandis que pour les Knicks on termine du coup cette soirée le bec dans l’eau sans forcément avoir pu mettre en place quoique ce soit. Pas de triangle ou très peu en début de match, pas de rond si ce n’est celui entre la taille et les pectoraux de Carmelo Anthony mais au moins la satisfaction d’avoir vu un Derrick Rose plutôt en jambes (16 points à 7/14 et 5 passes en 24 minutes) et surtout un Kristaps Porzingis déjà dominateur (22 points à 8/11) et qui pourrait bien casser un bon paquet de paires de reins à partir du 25 octobre. Le prochain rendez-vous des New-Yorkais ? Samedi face à Brooklyn et leur terrible roster. L’occasion de mettre les gaz après cette entrée manquée, l’occasion peut-être aussi d’apercevoir Joakim avec le jersey bleu sur les épaules, histoire de nous éviter les crampes d’estomac avec Kyle O’Quinn sur transition.
Score final 130-103 après un dernier quart encore plus inutile que les précédents, peu de conclusions évidemment à tirer à cette période de la saison mais au moins le constat d’avoir eu affaire à une équipe qui commence à trouver son rythme et une autre qui apprend seulement à se connaître.