Année déterminante pour Gordon Hayward : ça sent la grosse saison et le joli braquo au bout…

Le 07 sept. 2016 à 06:08 par Tarik

Depuis qu’il est dans la ligue, Gordon Hayward nourrit, à juste titre, de grandes ambitions. L’ancien Bulldog de Butler ne manque pas de talent et sa progression constante rassure tous ceux qui voient en lui un futur All-StarDe quoi lui filer le max l’été prochain ?

Il reste encore deux ans sur le contrat qui lie Gordon Hayward au Jazz mais la dernière année est une player option. Le joueur pourra donc tester le marché dès l’été prochain. Et dans cette orgie de dollars amenée par les nouveaux deals passés avec les chaînes de télévision, nul doute qu’il le fera. Scoreur, polyvalent, pouvant jouer sur les postes 2 et 3 avec la même efficacité, Hayward a un profil que beaucoup de franchises s’arrachent. Il tournait la saison dernière à 19,7 points, 5,0 rebonds, 3,7 passes et 1,7 interceptions à 43,3 % aux shoots. Le montant qu’il pourra négocier lors de la prochaine Free Agency risque à nouveau de faire tourner de l’oeil. Les dirigeants d’Utah devront donc faire un choix : s’aligner comme en 2014 lorsque les Hornets ont dégainé 63 millions pour l’attirer (mais cette fois-ci la facture sera beaucoup, beaucoup plus salée) ou bien espérer que le joueur croie au projet de la franchise et se laissera convaincre d’attendre un an de plus avant de prendre une décision (ce qui laisserait, le cas échéant, l’occasion au Jazz de chercher une contrepartie si un départ en 2018 était acté).

Le Jazz, qui compte beaucoup de joueurs avec des contrats rookiepourra difficilement reconduire l’intégralité de son squad actuel au delà de 2018 et devra donc décider de l’endroit où effectuer les coupes. Salt Lake City n’étant pas réputé pour être la ville la plus sexy du circuit NBA, il reste aux dirigeants d’Utah, comme souvent, l’argument du pari sportif pour espérer des resignatures. Celui d’être assez performant pour donner l’envie aux joueurs de rester au mépris de quelques millions de plus dans une franchise qui ne gagne pas. À 26 ans, Gordon Hayward a tout intérêt à rester sur place avec un (très) gros chèque pour les quatre ou cinq prochaines saisons, avant de décider de “sortir de sa zone de confort”…

Les Hornets avaient montré un grand intérêt pour lui il y a 2 ans, et ont depuis récupéré et signé Nicolas Batum à prix d’or (120 millions pour cinq ans). Gordon Hayward est dans le même standard, tout en ayant deux ans de moins. On commence à économiser coté Jazz…

Source : clutchpoints.com

Source image : USA Today


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