Les jumeaux Morris fêtent aujourd’hui leurs 27 piges : où situer ces Twins parmi les autres dans l’histoire ?
Le 02 sept. 2016 à 21:45 par Tarik
Quand il s’agit d’établir un classement, on fait forcément des mécontents. Mais l’une des particularité du basket, c’est qu’en plus du palmarès, les statistiques règnent en maîtres.
Dans l’histoire de la ligue, on a souvent vu des fratries débouler sur les parquets (on en parlait encore récemment avec l’invitation du Shaq) mais ce qui est beaucoup plus rare, c’est de voir des jumeaux. Peu d’entre eux ont laissé une trace de leur passage. Voici donc un Top 5 des “meilleurs jumeaux” de NBA…
5 – Jason Collins (Ailier fort/Pivot – 2m13, 116 kg) et Jarron Collins (Pivot – 2m11, 113 kg)
Jumeaux tout juste moyens, pour ne pas dire médiocres. Si Jason a fait une meilleure carrière que son frère en tournant à 3,6 points et 3,7 rebonds de moyenne sur 12 saisons et en participant à l’épopée Nets époque Jason Kidd atteignant les finales deux années de suite, il se distingue surtout en devenant le premier athlète professionnel encore activité (d’un sport majeur) à se déclarer homosexuel. Son frère Jarron lui n’a pas fini bien loin avec 3,9 points et 2,9 rebonds en 11 ans de carrière mais n’aura jamais eu la chance de faire partie d’un squad de talent. Les jumeaux Collins sont aujourd’hui à la retraite… Pour le bonheur de tous.
4 – Brook Lopez (Pivot – 2m13, 125 kg) et Robin Lopez (Pivot – 2m13, 116 kg)
Au début de leur carrière, le premier paraissait bien plus fort que le second. L’écart s’est réduit au fil des ans. Robin a montré de très belles choses pendant que Brook s’empêtrait dans le marasme Nets. Les jumeaux, toujours en activité, sont très différents : Brook score davantage et squatte plus la peinture que son frère Robin qui est un défenseur mobile qui se replie beaucoup plus vite. Aujourd’hui, Robin est aux Bulls dans un challenge intéressant tandis que Brook végète aux Nets. Il y a à peine trois ans, c’était l’inverse… Brook : 18,3 points et 7,4 rebonds en 8 saisons, Robin : 8,5 points et 5,4 rebonds en 8 saisons.
3 – Markieff Morris (Ailier fort – 2m08, 111 kg) et Marcus Morris (Ailier fort – 2m06, 111 kg)
Oui les jumeaux Morris sont meilleurs, ou du moins plus prometteurs, que les Lopez. Leur entêtement à jouer ensemble au mépris de leur carrière est assez bizarre mais fait plaisir à voir dans une ligue pleine d’individualistes. Markieff, aujourd’hui aux Wizards, s’était énervé tout rouge quand les Suns avaient envoyé son frère à Detroit. Pour rester avec son frangin, il avait accepté un salaire légèrement inférieur à ce qu’il pouvait prétendre. Les jumeaux évoluent maintenant chacun de leur coté mais ils finiront pas se retrouver. Markieff : 11,5 points et 5,4 rebonds en 6 saisons, Marcus : 10,1 points et 4,2 rebonds en 6 saisons.
2- Horace Grant (Ailier fort/Pivot – 2m08, 111 kg) et Harvey Grant (Ailier – 2m06, 88 kg)
Le binoclard de Chicago a le meilleur palmarès de tous les jumeaux. Le three peat décroché avec MJ suffirait presque à placer son duo en première position, sauf qu’Harvey a fait chuter la moyenne. On ne présente plus Horace qui, avant d’aller été encaisser le pactole à Orlando dès que Jordan s’est retiré, a livré des batailles historiques avec le jersey des Bulls. Il signe une carrière longue de 17 saisons NBA pour une moyenne de 11,2 points pour 8,1 rebonds (dont 3 offensifs) pendant qu’Harvey en fait 11 péniblement à 9,9 points et 4,4 rebonds mais dont trois à plus de 18 points sous les couleurs des Bullets (futurs Wizards).
1- Dick Van Arsdale (Allier – 1m96, 95 kg) et Tom Van Arsdale (Arrière – 1m96, 95 kg)
Leur nom ne vous dit certainement pas grand chose et pour cause, on est plein dans les sixties. Choisis au second tour de la Draft 1965, les jumeaux Van Arsdale concluent leur premier saison avec une All Rookie Team. En pleine rivalité Russell – Wilt, ils mènent une carrière plus que respectable. Ils sont notamment les premiers jumeaux à jouer sous les même couleurs, c’était aux Suns, déjà. Sur 12 saisons partagées entre 6 franchises, Tom tourne à 15,3 points, 4,2 rebonds et 2,2 passes, récoltant au passage 3 sélections All Star. Dick, lui, signe 16,4 points, 4,1 rebonds et 3,3 passes, avec également 3 sélections All star sur 12 saisons.
Pour les paires Morris et Lopez, rien n’est encore joué, ils peuvent encore monter ou descendre dans ce classement. L’absence ou le gain de récompenses individuelles, et avant tout collectives, permettront au commun des mortels de se souvenir d’eux… ou de les oublier.
Sources : uproxxx.com et basketball-reference.com
Source image : nytimes.com