Dwight Howard a trouvé la solution pour planter ses lancers : enchaîner les ficelles à 5-6 mètres ?
Le 01 sept. 2016 à 03:31 par Bastien Fontanieu
Depuis sa signature à Atlanta début-juillet, plusieurs vidéos le montrant s’entraîneur au tir extérieur ont circulé. What the hell ? Apparemment, à l’aide de son entraîneur, Dwight veut d’abord être à l’aise à distance pour mieux se rapprocher aux lancers.
C’est une technique qui pourrait enfin convenir à Howard, après avoir passé des années à être pointé du doigt. Moins de 57% de réussite en carrière sur la ligne, pas forcément le meilleur des arguments pour terminer un match sur le parquet, quand on sait que l’adversaire veut en profiter. Mais qui dit changement de franchise dit aussi changement de mentalité. Et cet été, le géant a décidé de régler ce problème avec un coach spécialisé. Le but ? Créer une sorte de mémoire musculaire, afin que le corps se sente à l’aise loin du panier et que le mental ne vienne plus interférer aux lancers. Ainsi, au lieu de bombarder les tentatives avec les deux pieds plantés derrière la ligne, Dwight a été forcé à s’écarter encore plus de la peinture et habituer son poignet à répéter le même geste. Afin que ce qui était anormal jusqu’ici, c’est-à-dire voir Howard éloigné du cercle, devienne une petite habitude. Comme on peut donc le voir dans les vidéos ci-dessous et le texte publié par son coach personnel, Dwight semble particulièrement concentré et en rythme, ce qui devrait ravir Mike Budenholzer dans son bureau. Doux bruit de ficelle.
L’art de shooter. Si le joueur extérieur refuse de prendre l’écran balle en main, un pivot devrait être capable de rentrer son tir tout seul. Les pivots ont besoin d’un vrai jump-shot dans leur arsenal offensif en NBA. Les légendes comme Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon, Tim Duncan et autres étaient capables de tirer de 5 mètres. Dwight Howard (Atlanta Hawks) est en train de travailler sa mémoire musculaire. Répétition, répétition, répétition et surtout de la bonne façon, voilà la clé pour devenir un tireur efficace.
Bien évidemment, ce n’est pas dans deux mois qu’on va soudainement voir le géant se planquer dans le corner façon Al Horford, afin d’espacer le terrain au maximum et rentrer un tir de 7 mètres. Cependant, que ce soit aux lancers comme dans le jeu sur demi-terrain, ajouter un petit jumper serait intelligent pour l’évolution de Dwight, qui ne pourra plus se baser sur son explosivité et ses qualités athlétiques jusqu’à la fin de sa carrière. Ainsi, en ayant probablement eu droit à quelques textos de la part de son nouvel entraîneur, Howard essaye de devenir à l’aise hors de la peinture, afin d’écrire une nouvelle page de sa carrière, notamment après avoir été éboueur de luxe chez les Rockets et joueur au poste rugueux au Magic. En duo avec Dennis Schröder sur pick-and-roll, de nombreuses défenses fermeront la pénétration du dragster afin de le forcer à prendre le tir extérieur. Si Dwight parvient à devenir régulier dans cet aspect du jeu ? C’est Paul Millsap qui se régalera en premier, ses potes aussi.
On est forcément tentés de ricaner en voyant Howard rentrer dans les pompes d’un tireur extérieur à l’entraînement. Mais si son pourcentage aux lancers augmente et qu’il retrouve sa forme de 2011, qui rigolera en défendant sur lui ?
Dwight Howard working on his muscle memory shooting from 19ft. This leads to confidence at the free throw line #NBA pic.twitter.com/Jtjutv1ObL
— Lethal Shooter (@LethalShooter__) 28 août 2016
Building everyday.. Dwight Howard & Kyle Korver building chemistry together.. TEAM + Hard Work = Hawks Family pic.twitter.com/gFn0t67qBh
— Lethal Shooter (@LethalShooter__) 15 août 2016
Source : Twitter – Lethal Shooter
Source image : Twitter – Lethal Shooter