Phil Jackson n’espérait pas plus de 35 wins pour la dernière saison : vraie confidence ou gros mytho ?
Le 31 août 2016 à 20:08 par Tarik
Avec le Zen Master, on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser. Après avoir prédit un retour en Playoffs pour 2016, voilà qu’il avoue ne pas avoir tablé sur plus de 35 victoires…
Ok. L’asymétrie entre les deux conférences est telle que 35 victoires pour un huitième spot à l’Est, c’est jouable. Il n’empêche qu’un objectif, une prévision, ça doit normalement jouer le rôle de lièvre pour un groupe. On imagine mal Phil Jackson se pointer dans le vestiaire au coté du Fish et sortir “Les mecs, on a l’équipe pour aller chercher 35 victoires et une participation aux PO. Si Melo je t’assure, arrête de tirer cette tronche” La vérité est ailleurs. L’objectif (non avoué) tendait plus vers un bilan équilibré ou tout juste positif (un bon vieux 42-40) voire plus. Autrement, on voit mal comment motiver les joueurs. Interrogé au mois de mars dernier alors que NYK avait encore une douzaine de matches à jouer, le coach joaillier déclarait :
J’ai toujours bon espoir. Nous pouvons décrocher 35 victoires comme je l’avais dit en début de saison. Ce serait une grande amélioration. Plus de deux fois le nombre de victoires décrochées l’année dernière… Et pour y arriver, nous devons finir sur un 7-5
Conscient que ce n’était pas gagné d’avance, il ajoutait :
Je sais que les gars ne se soucient pas d’en gagner 35.
Ce n’est pas leur propre but.
Ils se sentent tout simplement mieux de gagner.
Si son objectif était réellement de finir la saison à 35-47, on peut penser qu’avec le 32-50 que ses joueurs ont décroché, il est satisfait. Néanmoins, plusieurs fans des Knicks, dont celui qui vous écrit, persistent à penser que l’objectif était tout autre. La mayonnaise a pris un temps mais a vite fini par tourner. Ce qui a poussé le Fish vers la sortie (avec un léger croche pied de Matt Barnes) pour laisser entrer le prometteur Jeff Hornacek. Après coup, c’est toujours plus simple. Au début de la saison, les espoirs étaient élevés mais pas non plus irréalisables. Jax venait de sélectionner un étranger dans le Top five de la dernière draft, Melo était plus que circonspect, et nous autres frenchies, nous nous interrogions sur la place qu’occuperait notre représentant dans la rotation… On a eu nos réponses et les Knicks leur saison en demi-teinte.
Positivisme ou méthode Coué, les manières de Phil Jackson ont souvent fait jaser mais ses résultats n’ont jamais tardé à fermer les bouches des médisants. Palmarès de mammouth oblige, son plan pour rendre aux Knicks la place qui fut la leur ne peut être qu’écouté…
Source : nbcsports.com
Source image : Reuters