Steve Novak prolonge chez les Bucks : comme dirait LeBron, le roi reste dans son royaume

Le 30 août 2016 à 04:12 par Bastien Fontanieu

Steve Novak

Il n’a pas les statistiques de LeBron à Cleveland, ou l’impact d’un Dwyane Wade à Chicago, mais le sniper des Bucks sait qu’il est respecté dans sa région et ce dernier a pu négocier une belle prolongation : on enchaînera les ficelles pendant encore un an.

C’est en février dernier que le marcheur réalisait son rêve de gosse. Signer chez les Bucks, retourner à Milwaukee, là où tout a commencé pour lui. Car même si Dwyane Wade et Jimmy Butler sont généralement cités en premiers lorsque l’université de Marquette est déployée sur la table, peu de monde peut avoir le même swag que Novak et quitter bientôt la NBA en ayant déposé sa propre célébration, le fameux discount double-check. Malheureusement, une blessure au genou l’avait empêché de faire exploser le public du BMO Harris Bradley Center, 3 petits matchs seulement puis la mission la plus Novak qui existe, consistant à applaudir en costard sur le banc pour tout le reste de la saison. Ce lundi, c’est donc après avoir longtemps croisé les doigts que Steve a pu apprendre qu’il n’aurait pas à déménager, le management comprenant l’importance d’avoir un ancien dans la maison. Car mine de rien, le centre de loisirs des Bucks a une sacrée gueule, il faut bien qu’un daron distribue les goûters à 16h.

Et en plus des Pitch, il y aura des ficelles à faire tourner, car Jason Kidd sait qu’il mourra sportivement si ses anciens ne rentrent pas leurs trois points. Entre Novak, Mirza Teletovic et Jason Terry, la moyenne d’âge est peut-être de 254 ans mais les pourcentages en carrière sont fabuleux, ce qui pourra permettre à des félins comme Giannis Antetokounmpo ou Jabari Parker de profiter des espaces créés par leur menace. Tout ce qu’on souhaite cependant pour Steve, c’est qu’il puisse jouer toute la saison et terminer sa carrière dans la région de son coeur, car après avoir évolué sous 9 maillots différents en 10 saison, un peu de stabilité ne ferait pas le plus grand mal. Et quand on sait que la fin de carrière arrivera rapidement pour cette gâchette exceptionnelle, autant la ponctuer d’un dernier tour de stade devant les siens, à faire péter la ceinture sur chaque bombe rentrée de huit mètres.

On peut féliciter le management des Bucks pour avoir retenu leur leçon. Il y a deux ans, Zaza Pachulia et Jared Dudley veillaient à ce que tout le monde se brosse les dents. L’an passé, il n’y avait pas de véritable vétéran pour encadrer les petits. Cette fois, Novak et ses potes pourront gérer l’ouverture de la crèche avec assurance.

Source : Bucks.com

Source image : Reddit


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