John Wall est jaloux du contrat de James Harden : on sent les grosses priorités chez Jean Mur…
Le 26 août 2016 à 04:59 par Bastien Fontanieu
Pendant que certains font des sacrifices financiers afin d’améliorer les chances de succès de leur équipe, d’autres font la gueule en voyant le compte en banque d’adversaires contre qui ils vont jouer : bienvenue chez John Wall.
Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Que se passe-t-il chez le meneur des Wizards depuis quelques mois ? Alors qu’il n’avait pas montré de véritable signe de jalousie lors de ses débuts en NBA, probablement car il n’avait pas encore signé sa première prolongation, le dragster a enchaîné les remarques sur les rémunérations des autres cadres de la Ligue, à tel point qu’on se demande aujourd’hui s’il n’y aurait pas un petit boulon qui pète chaque fois que Jean voit un S doublement barré verticalement. En effet, il y a un peu plus d’un an c’est Reggie Jackson qui avait eu droit à sa petite pique bien placée, le meneur des Pistons ayant reçu une prolongation dans le Michigan qui lui permettait d’être aussi bien payé que Wall. La suite d’ailleurs, on la connait assez bien : on peut dire ce qu’on veut sur les blessures et les coéquipiers, mais Reggie était en Playoffs cette année pendant que John regardait la télé. Mais si ça s’arrêtait là, on laisserait volontiers le délire de côté. Sauf qu’il y a quelques jours, Bradley Beal était dans le viseur avec de nouvelles remarques basées sur son salaire, de quoi faire froncer un peu plus nos sourcils. Et les derniers orages sont destinés à qui, cette fois-ci ? Un certain barbu évoluant à Houston, comme The Ringer l’a rapporté cette semaine…
Une source interne à la Ligue et proche de Wall a résumé la situation ainsi : “Wall a de vrais problèmes de jalousie. Il est toujours énervé lorsque quelqu’un se fait plus d’argent que lui. […] Un membre du management a informé The Ringer que Wall avait encore la prolongation de James Harden pour 118 millions de dollars à Houston ‘en travers de la gorge.’”
Alors certes, on peut comprendre l’aspect compétitif qui existe entre joueurs et businessmen. Après tout, la NBA est aussi une bataille sur les terrains qu’en dehors, comme on a pu le voir dans de nombreux documentaires expliquant les dessous de la Ligue, les codes existant entre joueurs. Il faut avoir la plus grosse bague, la dernière bagnole la plus stylée, les pompes les plus introuvables, car l’esprit de compétition va bien au-delà des 48 minutes demandées chaque soir sur le parquet. Seulement, là où Wall doit faire extrêmement attention, c’est qu’une réputation peut vite lui être collée et après, bon courage pour l’enlever. La preuve, avec un exemple qui nous vient immédiatement en tête, n’importe quel article mentionnant Latrell Sprewell inclura une dédicace sur son fameux ‘je dois nourrir ma famille’ datant des années dans le Minnesota. Et même s’il ne s’agit que d’une image, celle-ci est collée à Spree, ce qui pourrait vite arriver à Wall s’il n’arrive pas à contrôler sa frustration. Que son contrat soit sur l’ancien régime du salary cap, et qu’il soit donc considéré comme sous-payé ? C’est une chose. Mais en faire un drame permanent et surtout faire plus de bruit à la banque qu’au stade ? C’est assez inquiétant. On ne souhaite donc qu’une suite, c’est que le fabuleux meneur aille chercher son fric sur le terrain, en ramenant Washington dans le Top 8, et avec une pure saison à l’appui. Comme ça, non seulement on mettra ces histoires de côté, mais lui le premier sera ravi d’obtenir un gros pactole à la fin de son deal.
Cela fait plusieurs mois qu’on entend Jean Mur enchaîner les promesses et les remarques à droite à gauche, sans vraiment les tenir. Les ballons perdus, les Playoffs, les salaires des autres : il serait peut-être temps de répondre cuir en main, plutôt que loupe sur le chéquier.
Source : The Ringer
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