Flashback 2015/16 : quand Dirk Nowitzki tapait 40 points sur la tête de Portland malgré ses 56 ans
Le 18 août 2016 à 09:37 par Giovanni Marriette
Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.
En NBA il y a des mecs qui galèrent à se faire une place. Puis il y a des journeymen. Puis des joueurs qui comptent. Et des franchise players. Et enfin des légendes. Dirk Nowitzki fait partie de cette dernière catégorie et le nombre des années ne semble pas atteindre ses degrés de classe et d’adresse. Nouvelle preuve aujourd’hui avec un focus sur deux moments intenses vécus la saison passée grâce au Wunderkind, deux perfs de plus à mettre au crédit de l’un des plus grands joueurs de l’histoire de ce sport…
Et la Delorean de ce mois d’août nous ramène pour commencer au mardi 26 janvier et à une confrontation pas vraiment intéressante au premier abord entre les Mavs et des Lakers privés de Kobe Bryant. La rencontre est d’ailleurs ennuyante jusqu’à ses dernières minutes et le moment où Dirk va donc décider de s’emparer du sort de ce match. A 13 secondes du terme et 90 partout, Deron Williams sert l’ailier allemand en compagnie du fameux message “démerde-toi”, Nick Young est parti à la cueillette et c’est Julius Randle qui se retrouve chargé de défendre le grand blond. Le body-language de l’intérieur de L.A. traduit d’ailleurs une peur à se faire dans la couche et c’est très intelligemment qu’il décide d’ouvrir la ligne de fond pour pousser le vieux débris à driver. Sauf que la grande force de Dirk Nowitzki n’est pas le drive mais bien évidemment le fade-away, sauf que pour la 145 236ème fois de sa carrière Dirk va donc en déposer un sur la tête de son adversaire. Ficelle au presque-buzzer, victoire des Texans et si la victoire est toujours belle, c’est davantage la tape sur le cul et le rictus d’un Kobe Bryant admiratif qui feront le buzz cette nuit-là, magnifique image de deux légendes qui se respectent. Vrais reconnaissent vrais.
Un petit saut de deux mois plus tard et nous voici désormais au Texas pour un match face à Portland qui sent bon les Playoffs, à quelques semaines de la fin de la régulière, entre deux équipes dont le bilan (36-34 pour les Blazous, 34-35 pour les Texans) leur confère le droit de croire à la postseason. Dirk arrive ce soir-là sur une dynamique de jeune premier puisqu’il vient d’enchaîner sept matchs à 30, 22, 25, 30, 23, 20 et 24 points, mais cette rencontre face aux Blazers va encore un peu plus étoffer le dossier du sixième meilleur marqueur de l’histoire de la NBA… 6 points au premier quart et 10 dans le second, puis 16 points en deuxième mi-temps. 32 points donc lorsque le buzzer retentit et envoie les deux équipes e overtime, mais le plus beau reste à venir… Car durant 50 secondes, le vieillard de Wurzburg va enchaîner 8 points dont deux énormissimes tirs du parking pour donner la win aux Mavs, dans la plus grande tradition du tueur silencieux qu’il est depuis désormais 18 saisons. 40 points donc au final pour lui, à 16/26 car il ne faut rien gâcher, et l’entrée en grandes pompes dans le cercle très fermé des mecs ayant scoré au moins quarante points à 37 ans ou plus. Les quatre autres ? Karl Malone, Kareem Abdul-Jabbar, Michael Jordan et Kobe Bryant. Une légende on vous dit le Dirk…
Voilà de quoi Dirk Nowitzki est encore capable, lui qui affiche désormais 38 berges au compteur. Voilà aussi pourquoi Mark Cuban s’est enfin résolu à offrir à son franchise player le pactole qu’il mérite, pour que ce dernier nous offre encore ce genre de dinguerie pendant au moins un an…
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