Jeux Olympiques, preview Team USA – Serbie : youpi, encore un match plein d’intensité avec beaucoup d’enjeu

Quatrième match pour deux des trois nations considérées avant les Jeux comme les favorites de ce Groupe A, avant que Matthew Dellavedova et Andrew Bogut ne nous fassent oublier le duo Stockton/Malone. Mais si Team USA devrait terminer en tête de la poule, les Serbes se dirigent vers… la quatrième place. Sauf énorme retournement de situation. Et bizarrement, bah on n’a pas l’impression que ce sera ce soir.

Ce soir à minuit pour être précis, heure à laquelle Team USA tentera donc de poursuivre sa série d’invincibilité galactique qui tient on le rappelle depuis 2006. En temps normal ? Les Serbes ont les armes pour emmerder l’équipe de Mike Krzyzewski, au moins un petit chouia. Sauf qu’après avoir galéré comme rarement mercredi face aux Aussies, les Ricains auront peut-être envie de remettre les choses dans l’ordre. Sauf qu’après avoir tanké le match face aux Bleus, les Serbes n’auront sûrement pas comme objectif premier de faire tomber l’ogre américain. Vous nous avez compris, on risque donc encore de vivre quarante minutes d’entraînement entre des mecs qui voudront asseoir leur suprématie et d’autres dont le seul but sera donc de ne pas prendre une volée dans les plumes. L’occasion peut-être pour Coach K de faire tourner encore un peu plus son roster en laissant deux trois stars (elles sont 12) sur le banc, et pour Sasha Djordjevic d’en faire de même et de reposer ses cadres (ils ne sont pas 12) en vue d’un quart de finale qui sera de toute façon un match de fou face à l’Argentine, la Lituanie ou la Croatie. On attendra évidemment ce soir de voir si Carmelo Anthony continue sur la folle lancée qui a fait avant-hier de lui le meilleur marqueur de l’histoire de sa sélection aux JO, on attendra aussi de voir la match-up entre Milos Teodosic et Kyrie Irving, peut-être les deux meilleurs meneurs de la compétition malgré un jeu diamétralement opposé, et le réveil éventuel de DeMarcus Cousins face à Nikola Jokic et Miroslav Raduljica.

Pas grand chose à attendre donc d’un match qui ne révolutionnera de toute façon pas l’ordre ni la hiérarchie établis à Rio, mais qui aura au moins l’utilité pour les deux équipes de se rôder un peu plus avant les quarts, que les Américains pourraient d’ailleurs très bien disputer face à… l’Espagne, vu le délire actuel dans le Groupe B.

Autre raison de ne pas manquer ce “choc” ? Il nous permettra également d’attendre tranquillement le match des Bleus face au Venezuela, car attendre trois heures devant une télé éteinte pour voir les moves au poste d’Echenique, on vous concède que ce ne sera pas facile. Allez, rendez-vous minuit pour un joli match de gala tout de même. Parce que quand on a vu France – Serbie et Venezuela – Chine le même jour, on ne peut plus souffrir de rien.

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