Flashback 2015/16 : quand les Bulls et les Pistons nous offraient un match de cinq heures et 4 OT
Le 09 août 2016 à 12:31 par Giovanni Marriette
Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.
Il existe certaines choses que l’on ne s’explique pas. Déjà car on n’y arriverait probablement pas, puis aussi car ces fameuses choses sont trop intenses et belles pour que l’on s’emmerde à essayer d’y réfléchir plus que cela. Mais arrêtons de tourner autour du pot et rappelons nous dès à présent ce 17 décembre à Chicago, lorsque deux équipes de basket semblaient alors décidées à ne plus jamais quitter le parquet. Une folie.
Les Bulls-Pistons 2.0 n’ont évidemment rien à voir avec les confrontations de l’époque Jordan Rules mais la match-up Chi-Town/Motown aura valu cette saison son pesant de Chipsters. Et si ce sont les coéquipiers d’Andre Drummond qui seront repartis avec trois wins en quatre rencontres face aux Bulls la saison passée, c’est donc ce match du 17 décembre qui nous intéresse. Les deux équipes sont alors plutôt bien placées à l’Est (les Pistons sont à 16-12, les Bulls à 15-9) et c’est donc une presque affiche qui nous est alors proposée. Et on ne va pas être déçu. Mais alors pas du tout. Les mots ont du mal à sortir pour débriefer à froid le massacre de la feuille de match ? Sortons donc les chiffres : 68 minutes de jeu (QUATRE prolongations pour ceux qui ne feraient pas l’effort de compter), 57 minutes de jeu pour Marcus Morris, 56 pour Jimmy Butler, 291 points marqués, 107 rien que pour la triplette Rose/Gasol/Butler… On pourrait continuer toute la nuit, parler des 33 points et 21 rebonds de Drummond, des 31 points, 6 rebonds et 13 passes de Reggie Jackson, des 43 pions de Jimmy Buckets… Bref, tous les joueurs ayant participé à cette soirée auront plus ou moins tapé l’un de leur plus gros match de la saison, le public de l’Illinois aura également tapé son plus gros match de la saison et aura entrevu au moins le temps d’une une soirée le niveau Playoffs grâce aux désormais anciens Bulls Pau Gasol, Derrick Rose et Joakim Noah.
Une orgie de points, un Reggie Jax qui fait perdre sa tête à ce pauvre McDermott, des Bulls qui s’en remettent à… Tony Snell pour gérer la clutchitude et Derrick Rose qui rate un premier game winner, voilà pour les 48 premières minutes de la super-production. Butler qui trouve Gasol au quasi-buzzer de la première OT, en avant pour cinq minutes de plus. Ce même Jimmy qui ASSASSINE Ilyasova avant que Kentavious Caldwell-Pope envoie tout le monde vers la troisième OT et nous vers une quatrième douche. La fin de la troisième OT ? Reggie Jackson pas clutch, Pau Gasol pas clutch, en avant toute vers une cinquième heure de jeu… Et si Jimmy Butler enverra une fois de plus un énorme triple à quelques secondes du terme, sa dernière tentative ne trouvera pas sa cible et c’est tant mieux car en France… midi approche. Victoire 147-144 des Pistons, on tient d’ores et déjà le plus gros match de la saison.
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