Flashback 2015/16 : quand Blake Griffin préférait encore les beast-matchs aux punching-balls humains

Le 07 août 2016 à 18:21 par Giovanni Marriette

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

Il fût un temps la saison passée où les Clippers faisaient vraiment peur à tout le monde. Un temps où tous les hommes de Doc Rivers étaient en tenue et en bonne santé, à des années lumières de la méchante cascade d’absences en tous genres ayant frappé Lob City en Playoffs. A cette époque Blake Griffin frappait les cercles de toute sa vigueur et ne faisait pas encore dans le cassage de gueule. Et les intérieurs du Jazz s’en souviennent encore…

Nous sommes le 25 novembre et ce Clippers-Jazz revêt déjà une certaine importance puisque l’on a à faire à deux franchises à la lutte pour les places d’honneur à l’Ouest. Les Clippers ont plus ou moins foiré leur début de saison et sont à créditer d’un peu reluisant bilan de sept victoires et huit défaites tandis que les hommes de Quin Snyder sont dans leurs standards avec un bilan tout juste équilibré de 7-7. Et si ce soir là ce sont bien les Jazzmen qui l’emporteront 102-91 au Staples Center grâce notamment aux 33 points de Gordon Hayward, c’est un autre homme qui va attirer l’attention de la quinzaine de milliers de fans présents dans la salle. Cet homme ? Il est rouquin et porte le nom de Blake Griffin. En effet, ce soir-là Blake va faire la totale aux intérieurs du Jazz. L’amour sans préliminaire comme dirait l’ami Da Fonseca. Et coach Quinny peut bien envoyer Rudy Gobert + Tibor Pleiss – soit un barrage cumulé de 4m35 -, rien n’y fait et The Quake va tout simplement se régaler durant 39 minutes.

Dribble entre les jambes pour faire perdre la boule à Raouuuuuul Neto, floaters au dessus de pivots de sept pieds, alley-oops habituels en contre attaque, pick’n’rolls standards avec Chris Paul, sans oublier un jumpshot devenu depuis quelques années une arme fatale chez l’intérieur des Clippers, tout y est passé ce soir-là et si le tout n’aura malheureusement pas suffi pour venir à bout de solides mormons, ses 40 points et 8 rebonds à 18/23 au tir apparaissent aujourd’hui comme sa plus grosse perf depuis plus d’un an et des Playoffs 2014/15 monstrueux. Un temps où pas grand monde dans la Ligue n’était capable de se mettre en travers du n°1 de la Draft 2009, un temps où les Clippers demeuraient de  crédibles candidats au trophée de champion.

Sauf que le destin en aura décidé autrement car un mois plus tard ce bon Blake préférera mettre son poing dans la gueule d’un membre de son staff plutôt que de continuer à traumatiser les défenseurs. Good choice Blake, les Blazers te remercient encore.

Source image : TheFakeBasketball