Willie Green réalise la transition parfaite : direction le staff des Warriors, juste après la retraite

Le 31 juil. 2016 à 16:18 par Bastien Fontanieu

Pendant que certains préfèrent s’allonger dans leur canapé et profiter de leur retraite pour reposer les cannes, d’autres détestent rester inactifs et doivent continuer à bosser : c’est le cas de Willie Green, désormais assistant chez les Dubs.

On refait le staff, comme chaque été dans le cas de Steve Kerr, puisqu’il va probablement continuer à perdre un bras-droit chaque fois que son équipe défoncera la saison régulière. Il y a un an, c’est Alvin Gentry qui profitait du superbe tremplin offert par Golden State pour se refaire une image dans les coulisses de la Ligue, atterrissant à New Orleans afin d’y entraîner les Pelicans. Une première saison qui fût compliquée pour ce dernier, mais le champagne qui coulait suite au titre de 2015 était bien là, permettant à Gentry d’obtenir des propositions juteuses. Cet été, comme attendu et longtemps mentionné, c’est Luke Walton qui a quitté le navire californien pour rejoindre… un autre navire californien, mais un peu plus au Sud cette fois : les Lakers, ses Lakers avec lesquels il avait joué, et qu’il entraînera désormais. Encore un assistant qui s’en va, encore un copain laissant sa place à des cerveaux avides de soutien de la part de Steve Kerr. Et comme par hasard, qui se retrouvait invité à la table des géants récemment ? Mike Brown, ancien gourou des Cavs de LeBron et des Lakers de… Bynum ? Le stratège se retrouvait catapulté aux côtés de Kerr, mais il fallait continuer à remplir un staff forcément dragué par tous les côtés.

Vient donc Willie Green, qui doit sonner dans la tête de pas mal de monde et vient de terminer une belle petite carrière sur les parquets. Enfin, ‘vient’, disons simplement qu’il a joué à Orlando il y a un an et qu’il n’a pas retrouvé de contrat derrière, ce qui l’a forcément poussé à réfléchir concernant sa vie post-joueur. Dans de nombreux cas, on retrouve des copains à la radio, à la télé, ou dans leurs propres entreprises. Il y a aussi, malheureusement, ceux qui sombrent dans des voies plus dangereuses, perdent toute leur thune, prennent du poids et finissent dans le mal, mais Green ne fait pas partie de ceux-là. Souvent respecté lors de son passage par les cinq vestiaires qu’il a côtoyés (Sixers, Clippers, Hornets, Hawks et Magic), Green est un de ces gars discrets qui a toujours fait le boulot des deux côtés du terrain, a toujours apporté sa voix et sa connaissance du jeu auprès des siens, n’a jamais véritablement explosé statistiquement et a pris sa retraite dans l’ombre. Un peu comme Tyronn Lue ? Oui, même si on a du mal à imaginer Green soulevant le trophée de champion d’ici quelques saisons. Mais qui sait, après tout on n’était pas non plus des masses à couronner le coach des Cavs, peut-être que Willie deviendra un fabuleux entraîneur après son passage par la machine de guerre californienne.

Ainsi, Kerr continue son petit centre de formation et va donc pouvoir propulser un des siens vers les hauteurs du monde des entraîneurs. Posé, malin, intelligent et pondéré, Willie Green a typiquement le look du futur bon coach, manque plus qu’une voix et un style à lui avant de passer à la vitesse supérieure.

Source : CBS Sports

Source image : Espn


Tags : willie green