Gary Payton II signé par les Rockets : elle est là, la vraie information de cette soirée Draft en NBA
Le 24 juin 2016 à 07:12 par Bastien Fontanieu
On l’attendait avec impatience, afin qu’il aille serrer une poigne et enfoncer une casquette devant les photographes. Finalement le fils de Papa n’a pas été drafté, mais il a eu droit à un contrat immédiat avec les Rockets : le monde peut continuer de tourner.
C’est peu dire si on a eu peur. Car après son beau parcours à Oregon State, menant notamment les Beavers à leur premier tournoi NCAA depuis qu’un certain daron à grande gueule le fasse en 1990, les projections réalisées quelques jours avant la Draft le voyaient terminer en début de second tour, dans les mains d’une équipe en demande de défense. Trente, trente-cinq, quarante, quarante-cinq, cinquante, cinquante-cinq, toujours rien. Puis à la soixantième place, la déception, en voyant qu’aucune franchise ne souhaitait miser sur GPII. Puis finalement, comme souvent, c’est Daryl Morey qui a sauvé la planète basket en proposant un contrat de 3 ans au meneur. Une aubaine que le garçon n’a pas hésité à saisir, lui qui sera ainsi chez les Rockets pour les prochains mois, afin de prendre quelques conseils de la part de Patrick Beverley, mais aussi James Harden et Mike D’Antoni d’un point de vue défensif.
Clairement moins bruyant que sa légende paternelle, Le Deux a tout de même proposé 16 points, 7,8 rebonds, 5 passes et 2,5 interceptions de moyenne la saison passée pour son université, de quoi attirer les yeux de nombreux scouts. Il faut dire que dans le genre fiston qui suit les traces de son pater, être nommé Défenseur de l’Année dans la Pac-12 est assez costaud. Mais bien plus qu’un simple pitbull défensif, Gary est également un athlète hors-norme, qui peut finir face aux intérieurs et montrer une belle capacité de finition des deux mains. Un meneur qui ne sera probablement pas All-Star, certes, qui n’aura probablement pas le CV du géniteur, certes, mais dont le parcours pourrait être intéressant à suivre. Car après s’être pris une rouste par The Glove lorsqu’il prenait le basket à la légère, le fiston s’y est mis sérieusement et ses progrès ont été fulgurants. En étant oublié dans les 60 de sa cuvée 2016, le bonhomme pourra-t-il utiliser cela comme un élément de motivation ?
Quoi qu’il en soit, l’avenir est assuré dans la famille royale de TrashTalk, et ce n’est certainement pas dans la rédaction qu’on va se plaindre du choix des Rockets. Prendre un Payton dans ses rangs, c’est un excellent choix, sans le moindre débat.
Source : Inside Hoops
Source image : Inside Hoops