Preview Warriors – Cavs, Game 7 : match pour l’histoire, genre de match pour lequel on aime ce sport
Le 19 juin 2016 à 20:23 par Giovanni Marriette
On y est. Bordel de merde, on y est. Plus de 200 soirées de NBA à se cogner pêle-mêle des parties de tanking et des blow-outs en pagaille, néanmoins entrecoupées à l’occasion de soirées mythiques comme ce 28 février Curryesque ou ce 13 avril au bon goût de Kobe. Nous voici donc arrivés à l’essence même de ce qui nous fait kiffer le basket, un Game 7 historique, 48 minutes qui décideront de l’issue d’une saison et qui écriront probablement l’histoire d’une franchise et de quelques joueurs présents cette nuit à l’Oracle… C’est même pas qu’on est pressés les gars, on a juste la bave aux lèvres depuis trois jours…
Et comment pourrait-il en être autrement ? Comment ne pourrait-on ne pas avoir un semi-orgasme rien qu’à l’idée du menu qui nous sera servi tout à l’heure à deux heures du mat’ ? D’un côté un LeBron James en mission en train de prouver à tout le monde qu’il est le seul et unique humain à pouvoir décider de ce qu’il se passe sur un parquet, de l’autre un Stephen Curry fraîchement élu MVP pour la deuxième année consécutive et qui n’attendait probablement qu’une soirée comme celle-ci pour inscrire encore un peu plus sa légende dans le marbre solide de la NBA. D’un côté une franchise des Cavs qui court toujours après son premier titre de champion NBA, de l’autre des Warriors qui ont défoncé cette saison le mythique et désormais obsolète record des Bulls en 96 en gagnant 73 de leurs 82 matchs.
Deux immenses stars de chaque côté, un supporting cast de rêve avec la battle attendue entre Draymond Green, Klay Thompson ou Andre Iguodala et Kyrie Irving, Kevin Love ou le légendaire J.R. Smith. Une Oracle Arena qui sera probablement le spot le plus bruyant de la planète ce soir à moins que les fans de Will Grigg ne se mettent en tête de retourner un quartier français dans la nuit, des millions de fans à travers la planète qui seront regroupés devant leurs écrans malgré le décalage horaire qui nous impose par exemple d’être de véritables zombies de novembre à juin. Mais toutes ces concessions, tout ce manque de sommeil et cet adieu à la vie sociale que nous nous imposons tous ici trouvera donc sa réponse ce soir, à l’occasion de deux heures et demi de basket et d’ambiance psychédéliques, entre les olas de salon et l’explosion attendue de Jean-Michel Internet à grands coups de Vine de LeBron au tomar, de Stephen du parking ou de Draymond au ippon.
Les avis sont unanimes, nous voici face à la quintessence de notre sport, limite ce pour quoi nous sommes sur cette Terre. Préparez les bières, le soda, le café, les chips, le fromage, le saucisson, les tropéziennes, les Danette, le popcorn, les Chocapic, les défibrillateurs, le champagne, les mouchoirs. Préparez juste le terrain parce que cette nuit l’histoire écrira quoiqu’il arrive une nouvelle page de son magnifique livre. Ne reste plus qu’à connaitre le titre de ce nouveau chapitre…
Source image : fansided.com