Les Cavs l’ont putain de fait : 115 à 101, il y aura bien un Game 7 à Oakland ce dimanche !
Le 17 juin 2016 à 06:19 par Bastien Fontanieu
Une deuxième occasion de sauver sa saison, une deuxième mission remplie par les hommes de Tyronn Lue. Non, les Cavs n’ont pas flanché sur le même score que l’an dernier, ils ont fait mieux en forçant un énorme Game 7 chez les Warriors en fin de semaine : cos-tauds !
Les deux mains sur le volant, comme des grands. Voilà comment LeBron et ses potes ont géré la rencontre de ce jeudi, celle qui pouvait représenter la dernière de la saison. On s’attendait, évidemment, à une réaction des visiteurs en prenant compte de l’absence de Draymond Green au Game 5 et celle d’Andrew Bogut pour le reste de la série, mais ce qu’il fallait vraiment voir, c’était justement cet enthousiasme et cette concentration des hôtes, de la première à la dernière minute du match. Honnêtement ? Les Warriors ont réalisé, allez, un petit run ici, un petit réveil par-là, mais pas de quoi faire trembler la Quicken Loans Arena, qui pouvait compter en permanence sur un membre de l’équipe afin de garder les deux mains sur le mur. Richard Jefferson tout en expérience et en polyvalence, Kyrie Irving en agressivité dans la première mi-temps et en patience dans la seconde, Gérard pour envoyer des alley-oops à foison et planter ses tirs de dix mètres, même Dahntay Jones scorait ses pions en fin de première période et soulignait à lui seul l’effort collectif de ces Cavs remontés à bloc. Kevin Love, encore transparent ? Certes le barbu écopait de fautes rapides, mais le boulot réalisé par Tristan Thompson était plus que suffisant, l’intérieur canadien réalisant un chantier fabuleux dès les premières minutes du match, afin d’imposer un écart de vingt points que Golden State ne parviendra jamais à effacer.
En même temps, dès qu’une tentative de comeback était entamée…
… un certain numéro 23 la rangeait dans le tiroir des belles tentatives à oublier. Non, Draymond n’a pas été décisif. Oui, LeBron a été fabuleux. Fabuleux ? Fabuleux. Historique, incroyable, exceptionnel, serein, clutch, tous les termes envisageables afin de définir cette performance. Car si le Game 5 servait de parfait apéritif pour montrer la détermination du bonhomme, le Game 6 fût d’une propreté presque plus impressionnante, au-delà de la déflagration numérique : 41 points, 8 rebonds, 11 passes, 4 interceptions et 3 contres, pour suivre ses 41 points, 16 rebonds, 7 passes, 3 interceptions et 3 contres. Face au ravin et poussé par une pression monstrueuse sur ses inhumaines épaules, BronBron a écoeuré les Warriors et proposé une seconde mi-temps de classe légendaire, scorant près de 20 points de suite pour les siens tout en gérant l’autre côté du terrain. Quand ce n’était pas pour contrer Curry, Iguodala se faisait malheureusement malmener balle en main. L’ailier des Dubs était certes blessé au dos, mais quel être de notre espèce pouvait réellement défendre sur LBJ cette nuit ? Toute tentative était bien pensée, tous ces tirs extérieurs souvent pointés du doigt rentraient dans le même rythme que le match de lundi, permettant au King de terminer à 16/27 au tir (!) dont 3/6 de loin. Résultat des courses, quand bien même Klay Thompson prenait feu ou Stephen Curry se retroussait les manches, Golden State ne pouvait faire face à la montagne de l’Ohio qui avait parfaitement compris sa mission : garder le lead, après avoir mis ses copains en avant. Un second match exemplaire, une seconde balle de match sauvée, un dernier service pour Steve Kerr et ses hommes dimanche. Voilà ce qui nous attendra pour ce Game 7 qui nous rend déjà plus impatients que jamais.
Quand la pression est montée et que les ajustements ont dû être déroulés, ce sont finalement les Cavs qui n’ont pas tremblé, pendant que les Warriors se sont mis à péter des plombs. L’annonce avait été faite en début de match, celui-ci était probablement le plus important de l’histoire de la franchise : ça tombe bien, le meilleur joueur de toute son existence a mené celle-ci vers la victoire. Dimanche, c’est un rendez-vous divin qui nous sera offert à Oakland. Can’t wait.
Source image : ESPN