Destination Free Agency – Al Jefferson : blessures et ganja pour que sa cote soit moins grosse que lui
Le 17 juin 2016 à 16:17 par David Carroz
À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses au plus loufoques, à vous de faire le tri.
Vingt-cinquième épisode avec Al Jefferson, qui cherche une franchise évoluant dans un état où le consommation de cannabis a été légalisé.
Poste : Pivot
Âge : 31 ans
Franchise : Charlotte Hornets
Statut : Agent-libre sans restriction
Salaire 2015-2016 : 13,5 millions
#On reste à la maison
Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Al Jefferson pourrait décider de rester à Charlotte cet été…ou fuir !
Pour sa première saison aux Hornets, Al Jefferson avait été une recrue de choc, formant un duo quasi intenable avec Kemba Walker pour mener Charlotte aux Playoffs. Mais depuis deux ans sa contribution est bien moindre et cette année il a même connu son pire exercice statistique depuis qu’il a celui sophomore. Ce qui pique un peu à plus de 13 millions la saison. S’il a déclaré vouloir prendre sa retraite à Charlotte, rien ne garantit que Rich Cho partage cet avis. Sans compter qu’il faudra aussi voir quel montant sera mis sur la table.
#On craque complètement
Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête d’Al Jefferson ?
N’ayant plus vraiment la tête au basket en voyant que personne ne s’intéresse vraiment à lui cet été, Al Jefferson réfléchit à prendre sa retraite. Il faut dire qu’avec 12 saisons dans les pattes et alors qu’il n’a pas connu la NCAA, son corps est fatigué comme le prouvent les dernières saisons marquées par les blessures. C’est donc Clifford Robinson qui le recrute comme testeur dans sa boutique Uncle Spliff.
#Le pari TrashTalk
Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.
On a beau chercher, on ne trouve pas de point de chute idéal pour Al Jefferson tant son style de jeu est anachronique. Mais pourquoi ne pas tenter un retour à Boston, franchise de ses débuts, qui ne dispose pas vraiment de menace pour scorer au poste ? Cela sera un plus pour les Celtics, même s’il vaudrait mieux un pivot capable également d’être un protecteur de cercle, chose que Big Al ne sait pas faire.
#Les autres options
C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Al Jefferson. Juste au cas où.
Comme pour le match parfait évoqué ci-dessus, les prétendants ne se bousculent pas forcément car le style d’Al Jefferson n’est plus très recherché. Mais les Mavs sont capables de tenter, tout comme les Hawks s’ils perdent Al Horford. Sinon, les Lakers n’ont que Robert Sacre pour jouer pivot. On dit ça, on dit rien.
Al Jefferson est probablement le joueur dont la cote a le plus chuté depuis deux ans et on se demande s’il peut encore motiver du monde pour mettre la main à la poche et lui proposer un contrat intéressant. Cela nous semble peut probable et un poste de titulaire est à exclure, c’est donc depuis le banc qu’il officiera certainement l’an prochain. Celui des Hornets ou un autre ?
Source image : Charlotte Observer