Les 141 dunks de Giannis Antetokounmpo cette saison : Monsieur Gogo Gadget aux bras longs
Le 15 juin 2016 à 09:11 par Bastien Fontanieu
Dans le genre spécimen physique qui a aussi bien contribué statistiquement que médicalement sur le terrain, il y a un sacré client dans le Wisconsin dont on a pas mal parlé cette année : le Freak de Grèce, feta Salakis au bon lait de Giannis.
Il était attendu cette saison, et de façon assez logique après avoir montré des signes impressionnants lors de ses deux premières campagnes chez les pros. Dimensions folles, qualités athlétiques anormales, le tout dans une tête bien faite et une équipe on the rise, Antetokounmpo était sur beaucoup de lèvres à l’automne dernier et on peut dire qu’il n’a pas déçu. Car même si sa première partie de saison était compliquée, entre problèmes de postes et adaptation à un nouveau rôle auquel il n’était pas habitué, l’ailier-meneur-pivot-remplaçant-vendeur des Bucks a passé la vitesse supérieure à partir du All-Star Game et on n’a plus vu le même joueur depuis. Triple-doubles sur triple-doubles, actions dingues sur actions dingues, rapidement Giannis rejoignait l’élite et on commençait enfin à justifier les choix d’octobre, lorsque le titre de Meilleure Progression de l’Année semblait lui revenir les yeux fermés. Résultat final, même si c’est C.J McCollum qui est reparti avec la médaille, le Freak a envoyé un message bien puissant à ses adversaires pour la saison prochaine. Non seulement il faudra compter sur moi et mes potes tous les soirs, mais vous serez gentils de prévenir vos intérieurs car il risque d’y avoir du grabuge dans les airs. On peut demander à Nene et Serge Ibaka ce qu’ils en pensent, mais pas sûr que ce soit utile : tout dans la gueule, coude à l’arceau, le garçon a été fabuleux au tomar cette saison.
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