Destination Free Agency – Evan Turner : sixième homme polyvalent sans shoot, ça vaut quoi ?
Le 15 juin 2016 à 19:47 par David Carroz
À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses au plus loufoques, à vous de faire le tri.
Vingt-troisième épisode avec Evan Turner, qui rappelons-le est un ancien second choix de la Draft.
Poste : Ailier/Arrière
Âge : 27 ans
Franchise : Boston Celtics
Statut : Agent-libre sans restriction
Salaire 2015-2016 : 3,4 millions
#On reste à la maison
Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Evan Turner pourrait décider de rester à Boston cet été…ou fuir !
Après les entretiens de fin de saison, Evan Turner s’est plu à blaguer en racontant que c’était la première fois de sa carrière que la franchise où il évoluait aimerait le conserver pour l’année suivante. Preuve que Brad Stevens a réussi à trouver un rôle pour l’ancien des Sixers en s’appuyant sur sa capacité à apporter dans de nombreux secteurs de jeu. Mais s’il est ouvert à offrir une ristourne aux Celtics pour prolonger chez eux, Evan Turner n’en perd pas le nord pour autant et compte bien étudier les opportunités qui vont se présenter. Les critères de sa recherche : jouer pour un contender, faire les Playoffs et contribuer pour sa franchise. Ce n’est pas le portrait de sa relation avec les C’s ?
#On craque complètement
Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête d’Evan Turner ?
Finalement, Evan Turner se dit que gratter du fric, c’est cool, surtout si on peut faire ses stats. Peu Importe si cela signifie perdre des matchs. Brooklyn ne va attirer aucun gros free agent, c’est finalement l’ancien de Philly qui vient apporter sa science du tanking dans le borough new-yorkais, en s’associant à son ancien coéquipier Tad Young. De quoi tourner à 18 points, 6 passes et 6 rebonds, mais en regardant les Playoffs à la télé. À 15 millions la saison, ça permet de s’offrir un bel écran pour les mater.
#Le pari TrashTalk
Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.
Des bruits circulent quant à un intérêt réciproque entre Evan Turner et les New York Knicks, et cela nous semble largement être une destination possible pour le playmaker des Celtics. Phil Jackson n’étant pas très regardant sur les qualités de shooteur puisqu’il ne considère pas encore le parking comme un endroit à la mode, il devrait donc faire fi des difficultés de Turner dans cet exercice. En sortie de banc – probablement son meilleur rôle – il est capable d’apporter dans de nombreux secteurs de jeu et donc apporter de la profondeur à l’effectif des Knicks. Certes, les Playoffs n’étaient pas là l’an dernier pour Big Apple, mais dans la Conférence Est les choses peuvent évoluer vite, surtout si Porzingis progresse encore.
#Les autres options
C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Evan Turner. Juste au cas où.
Si des franchises cherchent un mec polyvalent en sortie de banc, elles vont certainement s’intéresser à Evan Turner qui lui analysera chaque offre. En fonction des départs chez les Clippers, Evan Turner pourrait venir apporter un plus, et pourquoi pas même en tant que titulaire étant donnée la faiblesse de Los Angeles sur l’aile. Les Pistons et les Grizzlies pourraient également être tentés. Ensuite, comme pour les autres ailiers déjà évoqués, les Mavs peuvent mettre leur grain de sel dans des négociations. Enfin, ne pourrait-il pas être un bon complément de Lillard et McCollum aux Blazzers, dans le 5 ou en relai depuis le banc ?
Evan Turner manque toujours d’adresse de loin, certainement la raison qui l’a poussé à faire l’apologie du shoot à mi-distance. Quelle franchise saura s’affranchir de ce point faible pour utiliser ses qualités d’all around player ?
Source image : SB Nation