Destination Free Agency – Courtney Lee : le mec qui en scred va chopper ses 12 millions par an
Le 12 juin 2016 à 14:53 par David Carroz
À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses au plus loufoques, à vous de faire le tri.
Vingtième épisode avec Courtney Lee, un mec qui ne paie pas forcément de mine mais qui ferait du bien à un paquet d’équipes.
Poste : Arrière
Âge : 30 ans
Franchise : Charlotte Hornets
Statut : Agent-libre sans restriction
Salaire 2015-2016 : 5,7 millions de dollars.
#On reste à la maison
Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Courtney Lee pourrait décider de rester à Charlotte cet été…ou fuir !
Choqué par son trade durant la saison, Courtney Lee pensait continuer sa carrière à Memphis. Mais les Grizzlies n’étaient pas sûrs de ne pas le perdre sans contrepartie, ils l’ont donc envoyé à Charlotte alors qu’ils lui avaient annoncé la veille qu’il n’était pas sur le départ. Cela n’a pas empêché l’arrière d’apporter son adresse derrière l’arc et sa défense aux Hornets qui seraient bien inspirés de la prolonger. À l’instar de Marvin Williams et Al Jefferson, il a indiqué que rester en Caroline du Nord était dans ses plans. Et dans ceux de Rich Cho ? On verra ce que le GM décide, poursuivre avec le même groupe pour retourner en Playoffs ou tenter de l’améliorer encore, quitte à perdre des joueurs ayant contribué à cette belle campagne.
Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête de Courtney Lee ?
En dehors d’accepter un contrat minuscule chez un contender pour rapporter le titre, ou alors aller s’enterrer dans une franchise surchargée à l’arrière – bonjours messieurs les Lakers – on ne voit pas trop un plan vraiment foireux ou inimaginable. Courtney Lee aura un max d’opportunités, à lui de peser le pour et le contre.
#Le pari TrashTalk
Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.
Depuis le début des papiers sur la Free Agency, on n’a pas trop évoqué la Nouvelle-Orléans. Mais quand on regarde le profil de Courtney Lee et les manques des Pelicans, on se dit que les deux parties pourraient bien s’entendre. Pour compléter la rotation arrière qui sera composée de Jrue Holiday et Tyreke Evans l’an prochain – au revoir Eric Gordon – il faudrait un mec qui sache défendre, qui rentre ses shoots et qui n’a pas besoin d’avoir la gonfle dans les mains pour être efficace. Le portrait de Courtney Lee en fait.
#Les autres options
C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Courtney Lee. Juste au cas où.
Du monde sera bien entendu sur les rangs pour un role player comme Courtney Lee dont les forces s’accordent parfaitement avec le style de jeu du moment en NBA qui réclame d’être efficace quand on est ouvert et solide en défense. On se dit que Sacramento peut tenter le coup, parce que Ben McLemore ça fait rire un instant, mais Dave Joerger préfèrera certainement son ancien soldat. Les Knicks qui verront certainement Arron Afflalo partir pourraient trouver en Lee un remplaçant parfait. Tout comme les Hawks, dont on a évoqué le cas pour Afflalo justement et qui passeront au minimum un coup de fil à l’agent de Courtney pour tâter le terrain.
Il faudra tout de même sortir le carnet de chèque, car le vétéran va certainement toucher le plus gros montant de sa carrière, profitant pleinement de son style de jeu recherché et du nouveau salary cap. On parle de onze à quatorze millions de dollars par an dans les coursives de la Ligue. Qui pour les allonger ?