Destination Free Agency – Joe Johnson : braqueur professionnel cherche nouvelle franchise à dévaliser
Le 09 juin 2016 à 17:22 par David Carroz
À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses au plus loufoques, à vous de faire le tri.
Dix-septième épisode avec Joe Johnson, qui compte actuellement les billets de son braquage de la banque des Nets
Poste : Arrière/Ailier
Âge : 34 ans
Franchise : Miami Heat
Statut : Agent-libre sans restriction suite à son intérim en Floride après avoir été coupé par les Nets
Salaire 2015-2016 : Presque 22 millions de la part des Nets, un peu moins d’un demi million de la part du Heat.
#On reste à la maison
Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Joe Johnson pourrait décider de rester à Miami cet été…ou fuir !
Après avoir bien fait raquer les Nets pour une production minimale vu son salaire et son talent, Joe Johnson a fini son exercice sur les plages de South Beach où le Heat l’a accueilli à bras ouvert mais pour un chèque bien moins important. Entouré de joueurs de qualité et dans une franchise qui file droit, il a montré une belle efficacité et régularité, à tel point que Pat Riley aimerait bien le re-signer. Mais pas à n’importe quel prix, puisque du côté de Miami on devra d’abord régler les cas de Dwyane Wade et d’Hassan Whiteside avant de s’occuper des autres agents libres. L’idée serait de proposer à “Money Joe” la room exception, mais ces 2,9 millions ne seront pas forcément suffisant. Faire des efforts sur quelques mois ok, mais sur du plus long terme, pas sur que Johnson accepte le sacrifice financier.
#On craque complètement
Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête de Joe Johnson ?
Devant leur incapacité à signer un agent-libre de qualité, les Nets tentent leur chance avec leur ex, mais avec un salaire plus en adéquation avec sa production, avec 25 millions sur les trois prochaines saisons. Du coup, comme personne d’autre ne propose autant à Joe Johnson, il décide de retourner à Brooklyn puisque finalement la vie n’était pas si mal entre les hipsters du borough et la mafia russe, surtout qu’au final même avec son escroquerie les fans l’ont laissé relativement peinard. Alors pourquoi se prendre la tête et gagner bien moins de fric pour rejoindre un contender où il aura la pression d’être performant.
#Le pari TrashTalk
Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.
Bien entendu qu’il serait bien en restant à South Beach, mais on ne le voit pas s’assoir sur une belle offre salariale si elle se présente. On cherche donc pour Joe Johnson une franchise avec un minimum d’ambition, à la recherche d’un poste 2 ou 3 expérimenté et qui pourrait lui proposer un deal sympa, sans pour autant le payer comme s’il avait encore un statut de All-Star. Et là on se dit que dans la division su-est, qu’il commence à bien connaitre entre ses séjours à Atlanta et Miami, une équipe serait inspirée de s’attacher ses services. Les Wizards, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, non pas retrouvé en Jared Dudley l’apport expérience et clutchitude perdu lors du départ de Paul Pierce. Et Joe Johnson a le sang froid lorsqu’il s’agit de conclure. Un petit coup de main pour faire grandir Bradley Beal et permettre à Washington de retrouver les Playoffs ?
#Les autres options
C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Joe Johnson. Juste au cas où.
Les principaux candidats sont sur le même modèle que les Wizards, en Playoffs ou pas loin cette saison, avec un déficit de profondeur sur les postes 2 et 3. On pense aux Bulls ou aux Pistons à l’Est, histoire d’éviter à Jimmy Butler et Kentavious Caldwell-Pope de jouer 45 minutes par match et qui ont besoin d’un peu de talent pour faire mieux qu’en 2016. À l’Ouest, les Rockets seront probablement sur le coup, puisque de toute façon Daryl Morey va tenter de faire quelques coups comme il peut, mais ça risque de coincer niveau salaire. Pourquoi pas Memphis, qui souffre depuis des années d’un déficit de scoring extérieur. Enfin il existe la tentation Knicks pour palier le départ fort probable d’Arron Afflalo qui a opt-out.
Si Joe Johnson ne grattera pas vingt millions par an comme lors des dernières saisons, il pourra quand même récupérer quelques liasses en profitant de l’augmentation du salary cap et en mettant en avant ses qualités de sang froid, d’expérience et de scoring extérieur. De quoi se faire plaisir. À moins qu’il décide de moins palper pour jouer chez un prétendant au titre. Et là, autant rester à Miami.
Source image : OurBKSocial