“Je vois pas ce qu’il y a de dingue à l’Est” : Phil Jackson veut ses Knicks en Playoffs, et y’a de quoi

Le 08 juin 2016 à 11:25 par Bastien Fontanieu

Phil Jackson

On est encore sur la saison 2015-16, pour plus trop longtemps certes, mais certains s’expriment déjà concernant la suivante et on peut les comprendre quand on voit leur position. Client du jour, le Zen Master, qui souhaite redevenir le Playoffs Master.

C’est le grand jeu annuel, celui auquel nous aurons droit avec intensité dans quelques mois, lorsque tous les membres de la Ligue seront de retour après des vacances bien méritées sur des plages paradisiaques ou des bananes gonflables. Il s’agit, bien évidemment, du pétage de plomb bourré d’optimisme, saupoudré d’utopie et avec un peu de fantasme en accompagnement. Chaque année, on voit des dizaines et des dizaines de clients nous répéter que cette saison est la bonne, que le virage arrive, et chaque année on observe des bateaux s’écrouler au bout de quelques semaines. Dans le cas de Phil Jackson ? Disons que le gourou des Knicks annonçait des Playoffs… la saison dernière, sans la conviction d’un DeMarcus Cousins, mais avec enthousiasme tout de même. Et en terminant à la 13ème place de la Conférence Est, grâce à de beaux événements bien relous au sein de la franchise, c’est peu dire si l’homme aux 13 titres de champion s’est enfoncé dans un puits qui semblait déjà bien profond. Du coup, lorsqu’on lui a tendu le micro récemment et que NBC 4 New York lui a balancé le terme Playoffs sous son nez, Jackson n’a pas pu s’empêcher.

Vous pensez que cette franchise peut se ressaisir et aller en Playoffs, voire plus loin ?
Pourquoi pas ? Je ne vois pas ce qu’il y a de si dingue à l’Est, on peut totalement remplir ce rôle.”

Ce qui est clair, c’est qu’en ce moment la Conférence Est subit en effet une sorte de redistribution des cartes, avec les Cavs indétrônables dans le rôle de Sauron, et tout un tas d’équipes à la bataille pour trouver leur place. Les Raptors sont dans le haut du panier, le Heat aussi, les Celtics également, mais derrière ça se bouscule. Si Al Horford part, quel spot garderont les Hawks ? Et avec tous les agents-libres à gérer, quid des Hornets ? Un nouvel entraîneur à Indiana, des jeunes qui ont besoin d’expérience à Détroit, une fois ce Top 8 passé on retrouve des cartouches solides qui voudront retrouver les batailles des Playoffs dès la saison prochaine, notamment Chicago et Washington qui ont échoué aux portes des PO il y a deux mois. C’est justement là que les Knicks se posent, dans un modèle qui semble au-dessus de celui d’Orlando et Milwaukee, mais doit être confirmé. Nouveau coach avec Hornacek, pas de nouvelle pépite en provenance de la Draft sauf transfert majeur, une ou deux signatures sur le marché et puis ? Roll the dice. Il faudra vérifier les acquisitions new-yorkaises de cet été, mais il est clair qu’à l’heure actuelle, la simple paire Melo-Kristaps justifie une présence dans ce Top 10-11 et plus si affinités. Ou plutôt, et plus si Hornacek arrive à créer un environnement solide et sérieux dans la Grosse Pomme.

Du coup, peut-on vraiment se foutre de la gueule du Zen Master ? Non. Car l’Est est dans un chantier sans nom, et tout le monde voudra sa place dans le Top 8. Si les Bucks ont fait 6 puis 12, les Knicks peuvent bien faire 13 puis 8…

Source : NBC 4 NY

Source image : everythingsportsnewyork.wordpress.com


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