Destination Free Agency – Austin Rivers : Papa, tu peux me trouver une nouvelle place s’il te plait ?
Le 07 juin 2016 à 09:24 par David Carroz
À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses aux plus loufoques, à vous de faire le tri.
Quinzième épisode avec Austin Rivers, qui semble oublier qu’il doit sa carrière NBA à Papa
Poste : Meneur/Arrière
Âge : 23 ans
Franchise : Los Angeles Clippers
Statut : Agent-libre sans restriction après avoir opt-out sa dernière année de contrat
Salaire 2015-2016 : 3,1 millions de dollars plus l’argent de poche que Papa lui file.
#On reste à la maison
Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Austin Rivers pourrait décider de rester à Los Angeles cet été…ou fuir !
On est quand même à la fraiche quand on joue pour Papa. Tranquille, la place assurée dans la rotation, tout en matant Chris Paul envoyant des lobs à Blake Griffin ou DeAndre Jordan. En plus, on peut même suivre les matchs à côtés de Paul Pierce. Bon ok, Josh Smith et Lance Stephenson perturbaient un peu le spectacle en faisant beaucoup de bruit, mais ils sont partis donc on peut de nouveau être pépère. Alors pourquoi ne pas continuer comme ça ? Et bien parce que finalement, Austin Rivers a vu comme tout le monde que les salaires allaient exploser et il se dit que lui aussi prendrait bien une petite augmentation. En même temps, il a montré plus de régularité cette année, ce qui mérite bien un bonus. Mais le salary cap sera un problème pour les Clippers qui ont déjà approximativement 80 millions de dollars engagés pour 2016-2017 – soit grosso modo 9 millions de marge par rapport à la limite prévue – alors qu’il faut songer à offrir un nouveau bail à Jamal Crawford, Luc Mbah a Moute, Jeff Green, Pablo Prigioni, Jeff Ayres ou encore Cole Adrich (player option) et Wesley Johnson. Difficile de contenter tout le monde et il faudra voir si Austin Rivers passera avant ses petits camarades.
#On craque complètement
Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête de Austin Rivers ?
Susceptible, Austin Rivers ne goûte que peu le fait que son paternel fasse passer tous les autres agents-libres des Clippers avant lui. Il faut dire que Doc mise sur une ristourne de la part du fiston, chose que le gamin n’est pas prêt à accepter. Il décide donc de se casser, mais pas trop loin. Même s’il en veut à son père, il a peur de se sentir seul s’il bouge dans un autre état, alors il signe aux Lakers pour pouvoir garder sa chambre dans la maison familiale tout en ayant l’impression de s’émanciper. Il faut bien que jeunesse se passe, mais aux côtés de D’Angelo Russell, pas sûr que tout roule, demandez à Nick Young. Heureusement que le moniteur de colo sera Luke Walton et non plus Byron Scott.
#Le pari TrashTalk
Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.
Une légère augmentation, un contrat sur une durée plus longue, voilà ce que cherche Austin Rivers. Du genre 30 millions sur quatre ans, de quoi pouvoir acheter son premier studio dans le même immeuble que Papa et Maman. Fier de voir son fils enfin devenir adulte, et surtout heureux de le virer son propre appart, Doc Rivers n’hésite pas une seconde pour offrir un tel deal au fiston. Un super move d’un GM exceptionnel, une fois de plus.
#Les autres options
C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Austin Rivers. Juste au cas où.
Pas forcément assez playmaker pour le poste de meneur ni assez solide pour celui d’arrière, Austin Rivers ne soulève pas plus d’enthousiasme que cela. Mais il peut dépanner en sortie de banc en jouant une vingtaine de minutes par rencontre. Les franchises en manque de doublure à la mène se pencheront sur son cas, on pense notamment à Chicago, Memphis, Brooklyn, Detroit voire Milwaukee au Philly. Faites votre choix.
Austin Rivers loin de Papa ? On n’y croit pas. Mais comme on a coutume de dire, la NBA est un business où les sentiments n’ont pas leur place. Mais dans le cas d’une collaboration familiale…
Source image : AFP