Destination Free Agency – Roy Hibbert : un mec qui peut être DPOY, c’est forcément courtisé

Le 25 mai 2016 à 11:38 par David Carroz

À quelques jours de l’ouverture du marché estival, TrashTalk fait le point sur les principaux agents-libres de la saison. De Al Horford à Zaza Pachulia – le plus excitant de tous – en passant par Mike Conley ou Kevin Durant, la rédaction vous dévoile tout sur les tendances actuelles. Des plus sérieuses au plus loufoques, à vous de faire le tri.

Deuxième épisode épisode avec Roy Hibbert, un grand échalas qui fut un jour un bon basketteur parait-il.

Poste : Pivot

Âge : 29 ans

Franchise : Los Angeles Lakers

Statut : Agent-libre sans restriction et pas loin d’être sans intérêt.

Salaire 2015-2016 : 15,5 millions de dollars. Vous avez bien lu.

#On reste à la maison

Parfois, on est bien chez soi. Les petites habitudes, les lieux sont connus, le territoire marqué. Voilà pourquoi Roy Hibbert pourrait décider de rester à Los Angeles cet été…ou fuir !

En étant envoyé aux Lakers contre un second tour de Draft, on voyait bien que la cote de Roy Hibbert prenait un sacré coup. Et celle-ci n’est pas remontée cette année, puisque 4 ans après son dernier été en tant que free-agent, le pivot ne risque pas de gratter un nouveau beau contrat alors qu’il espérait se relancer à Los Angeles. L’avantage, c’est qu’il n’a pas vraiment de concurrence à ce poste en Californie puisque seul Robert Sacre peut jouer 5, de quoi trouver un arrangement entre un joueur médiocre et une franchise qui elle aussi tend vers ce statut. Petit problème, Luke Walton va surement vouloir reconstruire avec des mecs un peu plus fiables que Roy et qui correspondent plus à la tendance actuelle du small ball. Soyons honnêtes, on ne croit pas un instant que l’intérieur continue dans la Cité des Anges.

#On craque complètement

Comme son nom l’indique, la crise de la quarantaine touche les mecs de 40 piges. Mais en NBA, elle peut survenir bien plus tôt et aboutir à du grand n’importe quoi. Quelle idée farfelue pour traverser la tête de Roy Hibbert ?

Désespérés de ne pas avoir pu retenir Pau Gasol et Joakim Noah, les Bulls ont également échoué à attirer Hassan Whiteside et Bismack Biyombo pour reconstruire leur raquette. Pris de panique, Gar Forman décide d’offrir 10 millions par saison à Roy Hibbert pour ne pas avoir que Cristiano Felicio poste 5. Le géant accepte puisqu’il se dit que l’air de la Central Division peut lui faire du bien. Evidemment, l’association est un échec puisque Fred Hoiberg ne parvient jamais à faire jouer à un rythme élevé le pivot qui voit même Cameron Bairstow lui passer devant dans la hiérarchie intérieure.

#Le pari TrashTalk

Entre un plan pépère consistant à rester à la maison et un craquage total, il existe un juste milieu. Celui sur lequel la rédaction de TrashTalk pose une petite pièce, car comme sur Tinder, on sent qu’il peut y avoir un match.

Roy Hibbert a besoin d’être dans un collectif sein, sa carrière étant partie en vrille au moment au Lance Stephenson sévissait dans le vestiaire des Pacers. Et on ne peut pas dire qu’il soit tombé dans un groupe qui respire la cohérence aux Lakers. Mais aux Celtics où le groupe prime avant tout, ses qualités défensives feraient un bien fou puisque les hommes de Brad Stevens manquent d’un protecteur de cercle. Un contrat pas trop lourd sur deux ans, une bonne vingtaine de minutes par rencontres et des responsabilités défensives en sortie de banc, voilà le rôle qui convient à l’ancien de Georgetown.

#Les autres options

C’est bien beau tout cela, mais il y a d’autres franchises en NBA. Et si notre boule de cristal s’est plantée, on aura l’air malin en oubliant une destination possible. Voici celles qui pourraient décider de miser sur Roy Hibbert. Juste au cas où.

Avec l’évolution actuelle de la Ligue qui tend vers des joueurs de plus en plus mobiles et versatiles, Roy Hibbert va avoir du mal à trouver une maison. Quelques possibilités existent, où il se retrouvera sur le banc pour jouer les morceaux de viande par séquence dans la raquette. On pense à Cleveland qui va probablement perdre Mozgov, Atlanta qui n’a toujours pas trouvé un vrai pivot pour accompagner Horford – s’il reste – et Millsap ou encore Orlando qui pourrait bien prendre une doublure expérimentée à Nikola Vucevic dans un registre opposé. Surtout qu’il retrouverait en Floride son ancien coach Frank Vogel.

On a beau chercher, la seule destination possible pour Roy Hibbert nous semble le bout d’un banc de touche. Vous imaginez mieux pour l’ancien All-Star ?

Source image : ESPN


Tags : Roy Hibbert
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