NBA Top 5 du jour : défendre sur Kemba Walker en isolation, c’est un très mauvais délire

On poursuit notre tour quotidien des highlights de la nuit avec ce nouveau Top 10, et on balance aujourd’hui une ode à l’une de nos idoles. Un homme sans qui une bonne partie de nos vannes et de nos délires ne passeraient pas le cut, un homme qui ferait presque passer Michael Olowokandi, Anthony Bennett, Jonny Flinn  ou Sam Bowie pour de bons choix de draft.

Nous sommes donc le 26 avril. Et que s’est-il passé le 26 avril 1964 ? Allez, faîtes pas les timides, on sait tous que vous connaissez par cœur l’histoire… de la Tanzanie. Ce beau pays issu d’une fusion entre le Tanganyika et Zanzibar, entouré par huit copains africains et bordé par l’Océan Indien. En Tanzanie on parle swahili, l’angliche et un peu en arabe, on fait en général partie d’une tribu ou d’un groupe bantou (des genres d’Auvergnats mais de Tanzanie) et on paye en shiling tanzanien. Mais en Tanzanie, on a surtout cru en 2009 qu’un géant nommé Hasheem Thabeet placerait le pays sur la carte mondiale du basket. Il faut dire qu’en étant sélectionné en seconde position de la Draft devant notamment James Harden, Stephen Curry, DeMar DeRozan et à peu près 2 500 joueurs meilleurs que lui, le géant (2m23) avait de quoi vendre du rêve. 2,2 points de moyenne en 224 matchs plus tard, c’est donc grâce à son blase à connotation sexuelle que l’on parle le plus souvent de lui, lui qui évolue désormais dans la franchise des Unknown Onsaitpas. Alors merci Hasheem pour le show et surtout, merci la Tanzanie d’avoir enfanté ce dieu du basket. Sur ce, envoyez le Top.

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