L’Avis du Psy – S03 Épisode Final : qui pour succéder à LeBron et Gérard au palmarès du MVPsy ?

Le 16 avr. 2016 à 21:21 par Giovanni Marriette

L'avis du Psy

La saison NBA a touché à sa fin mercredi soir dans l’apothéose que vous savez et c’est désormais l’heure des récompenses. Plus fort que le trophée de MVP, plus scintillant que la Palme d’Or à Cannes, c’est donc le MVPsy qui a été décerné à la suite d’une saison en tous points historique. Après J.R. Smith en 2014 et LeBron James en 2015, qui peut bien rafler la mise cette année ? Allez, libérez les cinglés et envoyez le classement 2016.

Classement réalisé selon des statistiques validées par les plus grands chercheurs : 1 point pour une dizième place, 2 pour une neuvième place, 3 pour la huitième, 4 pour la septième, 5 pour la sixième, 6 pour la cinquième, 7 pour la quatrième, 8 pour la troisième, 8 pour la seconde et 10 pour la première. Pas évident à comprendre mais on a confiance en vous.

N°10 : Rudy Gobert, 25 points

On attendait une grosse saison de la part du Français et… on n’est qu’à moitié satisfait, et encore on est gentils. Rudy a ainsi squatté le cabinet une bonne partie de la saison, tout d’abord pour passer le temps durant sa blessure à la cheville, puis ensuite pour traiter un début de melonite aigüe et enfin pour finir en pleurs dans les bras du Psy après une fin de saison négociée comme une demi-finale chez les Clippers. Place maintenant au repos (la cheville, toujours la cheville…), puis au TQO (si si Rudy) et viendra le temps d’aborder une quatrième saison NBA qui devra être celle de la confirmation, collectivement et individuellement. Car c’est dans des rankings MIP ou DPOY qu’on veut le voir l’asticot, pas dans le Top 10 du Psy TrashTalk…

N°9 : LeBron James, 28 points

Le vainqueur 2014 du MVPsy apparaît pour la troisième fois en trois ans dans ce Top 10 final. Sans arrêt sous les spotlights puisque monsieur l’a un jour choisi, c’est surtout une grosse période au cœur de l’hiver qui lui vaut les honneurs dans ce classement final. Responsabilisé à 400% cette saison du fait des absences chroniques de ses deux lieutenants, LBJ a dû se démultiplier sur le terrain et si ses perfs ne sont pas attaquables, ses sorties médiatiques ont une fois de plus poussé le Psy à sortir le martinet. On passe rapidement sur l’épisode David Blatt, le courroux du Psy ayant surtout été nourri par ses déclarations à l’attention des médias, son histoire d’équipe de rêve n’ayant ni queue ni tête ou encore son cirque sur le banc des Cavs lorsqu’il décida de se reposer le temps d’un match au mois de mars. Du grand LeBron comme on l’aime -ou pas- et donc une neuvième place due cette année à la recrudescence de nouveaux patients. Mais don’t worry poto, tu auras toujours une place réservée au cabinet…

N°8 : Jahlil Okafor : 29 points

Le patient Jahlil a fait une entrée fracassante au cabinet et ce dès sa première saison chez les grands. Deux raisons principales à sa présence accrue à la clinique, la première étant le nombre de victoires à son actif pour son année rookie (moins de 10, bonjour la dépression), la seconde étant évidemment l’épisode de Boston où le Jah nous fit grâce de son allonge et de son goût pour la boxe. Beaucoup pour une première saison chez les grands et une histoire qui le suivra toute sa carrière. Par chance, le pivot des Sixers a montré des choses intéressantes sur les parquets à défaut de gagner des matchs, ce qui met un peu de positif dans une première saison où le n°3 de la dernière Draft aura plus squatté le cabinet du Psy que les Top 10 matinaux. Dans tous les cas, on a gagné un sacré client pour les quinze prochaines années.

N°7 : Fred Hoiberg : 33 points

Belle entrée également pour Freddo sur les bancs de NBA puisque le blondinet réussit donc l’exploit de ne pas qualifier les Bulls pour les Playoffs. La thérapie engagée avec lui dès le mois de novembre n’aura pas porté ses fruits et c’est dans une dépression phénoménale que le bonhomme est entré il y a une semaine. Des consultations tout au long de la saison qui n’auront pas permis au patient Hoibergues de trouver la solution pour faire jouer son équipe au basket et l’assurance de le revoir bientôt au cabinet lorsqu’il se sera fait tèj sans ménagement par un Gar Forman pourtant au moins aussi responsable que lui de la mise à mort des Taureaux de l’Illinois. Rendez-vous très bientôt pour l’aider à remplir ses faf pour Pôle Emploi.

N°6 : Anthony Davis : 37 points

La preuve vivante que l’on peut être l’un des plus beaux cyborgs jamais vu en NBA et qu’on peut enchaîner les pépins d’un point de vue collectif. Dominateur comme jamais, le poilu intérieur des Pelicans regardera donc les Playoffs à la téloche et ce par la faute à une saison catastrophique en Louisiane, placée sous le signe des blessures par pack de douze. Toute la saison l’Unibrow s’est ainsi confessé au Psy Trashtalk pour essayer de comprendre comment il était possible d’être si fort sans pourtant réussir à gagner plus d’un match sur trois. Déjà immensément riche, le gamin a malgré tout passé une nouvelle année compliquée et tant que le frontcourt de NOLA ne prendra pas une autre direction, Tonio risque de voir son abonnement au cabinet se réitérer encore et encore. On notera toutefois le record all-time en TTFL, mais pas sûr que ce genre délire fasse gagner des matchs en Playoffs. et puis il faudrait déjà y être. Un beau gâchis pour le moment, on attend la suite impatiemment.

N°5 : Brett Brown : 45 points

Une nouvelle saison passée à squatter le cabinet pour le malheureux coach des Seventy Losers. Il faut dire que quand on perd 70 matchs sur 82 et qu’en plus on vous en met plein la gueule les soirs de victoire… Une direction complétement à chier, des joueurs qu’il ne connaissait même pas avant de les voir sur son banc et maintenant l’épée de Damoclès au dessus de la tête avec la prise de pouvoir de la mafia Colangelo ? On peut difficilement faire pire comme VDM et on espère franchement que Bretty sera reconduit pour enfin profiter d’un groupe intéressant l’an prochain, lui qui attend patiemment depuis trois ans de pouvoir coacher une vraie équipe de basket. Car franchement si les Sixers envoient chier leur coach après ces trois années de galère, l’ancien disciple de Pop pourra passer directement du Psy… à la psychiatrie. Pauvre bichon, on a presque envoie de lui faire des câlins…

N°4 : James Harden : 49 points (à 3/9 au tir et 43/44 aux LFS)

On arrive doucement vers la crème de la crème. On retrouve donc au pied du podium un James Harden qui valide lui aussi sa présence dans ce classement final pour la deuxième année consécutive. En même temps, quand on passe de la discussion pour le trophée de MVP de la saison à celle pour devenir celui du Shaqtin’, il y a de quoi devenir fou. Les multiples convocations au cabinet n’auront donc servi à rien, El Barbudo a passé sa saison à se foutre de la gueule du monde en défense tout en proposant un leadership digne d’une tanche morte. Inqualifiable quand on connaît le talent du garçon mais les remontrances du Psy n’auront donc eu aucun effet. Voici désormais les Rockets qualifiés pour les Playoffs par la seule grâce du choke du Jazz, des Rockets qui ont d’ailleurs de grandes chances de se faire salement bifler par les Warriors dès le premier tour. Et franchement ? Avec un tel investissement de son franchise player, ça ne mérite peut-être pas mieux.

N°3 : DeMarcus Cousins, 60 points

L’un des chouchous du Psy TrashTalk. Présent pour la troisième fois en trois ans dans ce Top 10, DeMarcus n’a pas failli à sa réputation de grand malade cette saison. En point de mire une période sombre au cœur de l’hiver lorsqu’il tenta coup sur coup de dégommer Kevin Durant et Steven Adams à grands coups de patates de forains et Chris Paul en lui envoyant un ballon en pleine gueule. Du DMC comme on l’aime, au cours d’une saison une nouvelle fois complétement foirée par les Kings malgré un talent évident dans leur roster. Rajoutons aussi une nouvelle première place au classement des fautes techniques et on obtient une saison dans les standards habituels. Le pivot des Kings ne sera peut-être jamais MVP mais en tout cas il l’est dans le cœur du Psy.

N°2 : Stephen Curry : 82 points (à 28/30 au tir dont 26/27 du parking)

Longtemps stationné à la première place de ce classement, le génie des Warriors termine finalement la saison à la deuxième place, parce qu’il faut bien en laisser pour les autres et que notre vainqueur ne pouvait décemment pas finir ailleurs qu’à la première place. Abonné au cabinet toute l’année pour le garder focus sur ses objectifs de record et l’aider à ne pas voir sa tête grossir sous le feu des compliments et des originaux #Insolents qui fleurissaient chaque nuit sur la Toile, Stéphane a finalement réussi sa première mission en allant taper avec ses copines le mythique record des Bulls, tout en ne connaissant quasiment aucun coup de mou à titre individuel. Que ce soit après son historique performance face au Thunder ou après le fracassage en règle du record de triples passés, le gosse a su écouter toute la saison les conseils du Psy pour se concentrer chaque soir sur l’adversaire sans trop se la raconter. Une belle réussite pour le Psy, tout heureux de pouvoir bosser avec autre chose que des psychopathes.

N°1 : Kobe Bryant : 85 points (à 40/254 au tir)

Qui d’autre pouvait franchement devenir le MVPsy 2016 ? Qui d’autre que Kobe pouvait repartir avec le trophée cette année ? Parmi les patients les plus présents dès le mois d’octobre, Kobe a vu sa carte de fidélité se remplir à mesure que la saison avançait pour finalement passer chaque vendredi au cabinet à partir du mois de mars. Une tournée d’adieu digne d’une rockstar à gérer, un Mamba à freiner un peu sur les saucissons envoyés chaque soir, mais aussi l’envie pour le Psy de profiter encore un peu de l’un des personnages les plus légendaires de l’histoire de la Grande Ligue. La sortie aura été à l’image de l’homme, tout dans l’exagération mais on ne peut plus beau. Kobe Bryant remporte donc le très coté MVPsy pour la première et la dernière fois, devançant le petit Curry de quelques centimètres sur la ligne d’arrivée. Une fin en apothéose pour un génie du ballon qui laisse derrière lui une franchise à reconstruire mais aussi une carrière exceptionnelle. Merci pour tout Kobe, tu viens chercher ton dernier trophée quand tu veux. #MambaOut, #PsyTriste.

Suite du classement, cherchez vos chouchous

 ?Blake Griffin : 24, Sam Mitchell : 21, Damian Lillard : 20, Sam Hinkie : 20, Carmelo Anthony : 17, Byron Scott : 17, Gregg Popovich : 16, Jason Kidd : 14, Dirk Nowitzki : 14, Tom Thibodeau : 14, John Wall : 14, Jimmy Butler : 13, Mario Chalmers : 12, Evan Fournier : 12, D’Angelo Russell : 12, Russell Westbrook : 12, Dwight Howard : 11, Paul Pierce : 11, Kevin Durant : 10, Jeff Hornacek : 10

Dave Joerger : 9, Michael Jordan : 9, Kristaps Porzingis : 9, Bradley Beal : 8, Gerald Green : 8, Joe Johnson : 8, DeAndre Jordan : 8, Aaron Gordon : 9, Ty Lawson : 9, Joakim Noah : 9, Steve Kerr : 9, Dwyane Wade : 9, Mikhail Prockhorov : 8, Zach Randolph : 8, Pau Gasol : 7, Lionel Hollins : 7, Kyrie Irving : 7, Luke Walton : 7, Zach LaVine : 6, Nick Young : 6, Marc Gasol : 5, Nicolas Batum : 5, Joffrey Lauvergne : 5, Klay Thompson : 5, Masai Ujiri : 5, Dion Waiters : 5, Earl Watson : 5

Billy Donovan : 4, Kevin Hart : 4, Derek Fisher : 4, Dave Joerger : 4, Boban Marjanovic : 4, C.J. McCollum : 4, Doc Rivers : 4, Kevin Seraphin : 4, Matt Barnes : 3, J.B. Bickerstaff : 3, Mike Conley : 3, Alexis Ajinca : 3, Kyle Korver : 3, Kevin Love : 3, Steve Nash : 3, Hassan Whiteside : 3, Kurt Rambis : 3, J.J. Barea : 2, Rasual Butler : 2, DeMar DeRozan : 2, Andre Drummond : 2, Rodney Hood : 2, Al Jefferson : 2, Trey Lyles : 2, Donatas Motiejunas : 2, Raul Neto : 2, Jabari Parker : 2, Chris Bosh : 1, Jae Crowder : 1, Kevin Garnett : 1, Draymond Green : 1, Joe Harris : 1, Franck Kaminsky : 1, Michael Kidd-Gilchrist : 1, Kyle Lowry : 1, O.J. Mayo : 1, Kevin McHale : 1, Ricky Rubio : 1, Craig Sager : 1, Heikko Schaffartzik : 1, Lee Seham : 1, Adam Silver : 1, J.R. Smith : 1, Jared Sullinger : 1

Voilà donc pour le classement final de cette saison 3 de l’Avis du Psy. Un Psy heureux et fier de vous avoir fait partager cette saison 2015/16 à sa manière, et qui vous enverra, rassurez-vous, quelques bulletins au cours de Playoffs qui s’annoncent bouillants. Alors à très vite et surtout, n’hésitez pas à envoyer vos patients potentiels, on se fera un plaisir de les recevoir.

Source image de couverture : @artkor7


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