Petit triple-double pour LeBron James au Madison Square Garden : 27-11-10, la win en bonus

Orphelins de Kyrie Irving puisque le meneur était mis au repos, les Cavs ont su dérouler leur jeu chez Spike Lee et compagnie, en grande partie grâce au cyborg amoureux des grandes arènes : les lumières du MSG, ça peut motiver la bête.

No excuse, no blabla. Une victoire dominée du début à la fin, sans point d’interrogation mais certains d’exclamation, comme Lou Amundson et Kristaps Porzingis ont pu confirmer sur un joli petit poster du numéro 23 en pénétration côté gauche. On le sait depuis des années, l’antre des Knicks est un lieu apprécié par LeBron, qui aime se mettre sur son 31 histoire de charmer et chambrer les fans de New York. Pas de changement hier soir puisque James a validé un triple-double de base sans vraiment forcer, bien aidé par Kevin Love et J.R Smith au scoring : 27 points, 11 rebonds, 10 passes, quelques bonnes séquences défensives par-ci dont un contre sur Melo par-là, LBJ était au four et au moulin et c’est tout ce qu’on attendait de la part du monstre. Plus les jours passent, plus les Playoffs s’approchent, plus le niveau de jeu du bonhomme monte en intensité. On l’avait vu jouer davantage dans les airs face aux Bucks, cette fois-ci c’était dans le drive sur intérieur et quelques pull-up bien sentis que le boulot a été réalisé.

Bien évidemment, on attendait une victoire des Cavs au MSG, notamment pour effacer le plus tôt possible la performance collective dégueulasse offerte quelques jours plus tôt à Brooklyn. Une défaite honteuse compte-tenu des galères des soldats de l’Ohio et l’ambiance générale montrée sur le terrain, mais un moment finalement oublié puisqu’aujourd’hui LeBron et ses potes sont repassés dans la colonne victoire et cette dernière devra lancer un beau petit trio. Car avec les Rockets en ville et les Nets de passage deux jours plus tard, ce sont deux potentiels succès intéressants qui permettraient à Tyronn Lue de dormir un peu mieux, avant de voir les Cavs terminer leur saison sur du bon matos : 4 matchs sur 7 à l’extérieur, 6 sur 7 actuellement en Playoffs, le septième adversaire étant Chicago au United Center, ambiance. De quoi terminer la saison sur une bonne note, du moins si les copains de Mo Williams en décident autant. En cas de bonne petite série lancée face à des adversaires des joutes printanières, le silence reviendra poser ses valises dans la région. Mais si les Hawks en gagnent un ici, les Bulls un là et que Charlotte ou Indiana foutent la merde, ce sera toujours aussi tendu. Et ce n’est pas forcément la meilleure des choses, à l’aube d’une aventure qui sera décisive dans l’histoire de Cleveland.

Jusque là, on profitera quand même de la belle perf du patron, dont on attend encore plus sur cette fin de saison. C’est osé ? Peut-être, mais c’est pourtant bien ce qu’il faudra pour que son équipe avance sur le droit chemin. Next, les Rockets.

Source image : Newsday