NBA Top 5 du jour : 28 ans aujourd’hui que Sangoku a débarqué dans nos télés. Déjà…

Qui dit Top 10 de la nuit en NBA dit pluie de highlights au petit déjeuner mais aussi focus rapide sur un fait majeur de notre histoire. Et aujourd’hui on parle TV, queue de singe et kaméhaméha. Coucou la génération 90, les quelques lignes qui vont suivre vous sont gracieusement offertes.

Nous fêtons donc aujourd’hui un anniversaire un peu spécial. Celui de l’arrivée dans nos écrans d’un garçon pas comme les autres, un peu sauvage et très naïf, espèce de Lance Stephenson d’une autre époque. Un petit bonhomme du nom de Sangoku, que l’on retrouve donc pour la première fois à la TV le 2 mars 1988 dans le mythique Club Dorothée et dont le générique est d’ailleurs chanté à l’époque par sa nom moins mythique sista Ariane. On parle ici d’un dessin animé tiré d’un manga du maître en la matière Akira Toriyama et qui va susciter à l’époque quelques controverses en raison de la violence de ses images, même si cette violence n’est pourtant rien à côté du choc visuel et intellectuel que nous imposent aujourd’hui les strings et le QI de Nabila et ses copines de la télé-réalité.

A vrai dire, les premiers épisodes de Dragon Ball s’appuient surtout sur un comique de situation cocasse concernant ce petit homme doté d’une queue de singe et qui découvre la vie et ses complications au fur et à mesure des épisodes. Un gamin qui comprend également très vite que la force surhumaine dont il est pourvu va lui servir à protéger son prochain au cours de sa quête des sept boules de cristal, fil rouge de l’histoire qui va l’emmener dans toutes sortes de situation et qui le fera rencontrer petit à petit toute la clique qui l’accompagnera durant des centaines d’épisodes. Son meilleur pote Krilin, son premier mentor Tortue Géniale (qui saigne du nez quand il voit une femme nue…), le guerrier un peu nul Yamsha ou encore sa meilleure pote Bulma, tous vont accompagner Goku au fil de sa vie et l’épauler dans ses divers combats face à des ennemis toujours plus forts. Des combats et un scénario tantôt portés sur la force du garçon à la queue de singe et au bâton magique, tantôt portés sur un humour gras comme Raymond Felton comme quand lors d’un Championnat du Monde, Krilin se retrouvera confronté à un adversaire dont la force principale est l’odeur de ses pets. Car c’est aussi ça Dragon Ball. Une histoire et des protagonistes auxquels on s’attache très vite, mais également des actions tellement chelous qu’elles nous resteront dans la tête pour toujours. Un mélange de bastons à la boule de feu et de blagues vaseuses qui retranscrivent bien l’esprit manga et qui font donc aujourd’hui de Dragon Ball l’un des dessins animés les plus mythiques des nineties.

Un dessin animé qui verra ses grands frères Dragon Ball Z et Dragon Ball GT prendre la suite quelques années plus tard, laissant pour toujours dans le rétro le visage de ce petit garçon bête comme ses ieps mais doté d’un cœur gros comme ça. On fête donc un très bon anniversaire français à notre Super Sayan sûr et on vous laisse enchainer sans plus attendre avec une autre sorte de guerriers, ceux qui agressent les cercles chaque soir, avant de vous retrouver demain pour parler choucroute, météo ou curling selon l’actualité du jour. En vous souhaitant une bonne journée.

Source image de couverture : @artkor7

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