10° (entrée)
| Kent Bazemore | Kent Bazemore n’a pas seulement supplanté de la meilleure des manières DeMarre Carroll dans le starting five, il l’a tout simplement fait oublier à la Phillips Arena. De part un talent offensif visible dans les stats (12,8 points) mais également grâce à une activité de tous les instants et cela des deux côtés du terrain. On savait déjà que Baze était le genre de mec capable de rendre fou ses adversaires grâce à ses mains actives et un état d’esprit de guerrier, on sait maintenant qu’il peut éteindre n’importe quel scoreur adverse pour peu qu’il le décide. Pion majeur de la bonne saison des Faucons malgré une concentration et une constance encore à taffer, il est également cité ci et là comme un potentiel candidat au MIP, preuve que l’ailier de 26 ans n’est plus ce tourneur de serviette qu’il fût jadis mais bien un membre à part entière d’un squad visant des finales de Conf.
Statistiques : 4,6 rebonds, 1,3 interceptions – 27-21 pour les Hawks, 8ème meilleure défense de la Ligue.
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9° (-)
| Matthew Dellavedova | Avec une première place de Conférence et la troisième défense de NBA, dur de ne pas mentionner ici un joueur de Cleveland. On aurait pu parler d’Iman Shumpert ou même de LeBron James mais on préfère une nouvelle fois taper un focus sur le petit punk australien, toujours en verve lorsqu’il s’agit de mettre une fourchette dans les yeux d’un adversaire ou carrément de lui faire une clé de bras. Membre éminent de la second unit des finalistes en titres, “Dellave” continue d’insuffler un état d”esprit dirty dès lors qu’il pose un pied sur le parquet. Plus souvent au sol que debout, le back-up de Kyrie Irving a semble-t-il bouté définitivement Mo Williams hors de la rotation grâce à sa dépense d’énergie appréciable pour un coach. Toujours aussi moche, mais toujours aussi détesté par les attaquants adverses, ce qui en soit est une bonne raison de le placer à cette neuvième place…
Statistiques : 2,5 rebonds, 0,7 interception et 12 migraines par match pour ses adversaires – 33-12 pour les Cavs, 3ème meilleure défense du pays.
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8° (retour)
| Bismack Biyombo | Il avait disparu du classement lors de la première quinzaine, la faute au retour de Jonas Valanciunas et à un temps de jeu forcément en baisse. Sauf que, malgré son retour sur le banc, le Congolais continue d’être l’un des piliers de cette équipe des Raptors qui démolit tout sur son passage en ce moment (11 wins de suite, record de franchise en cours). Le hustle de Bismack est sans conteste l’une des raisons des bons résultats de l’équipe et en l’absence de DeMarre Carroll, il est le capitaine de la défense de Dwane Casy. Énorme contreur avec un cœur gros comme le cul de Glen Davis, le bonhomme est tout simplement le chouchou du Air Canada Centre. Et c’est grandement mérité.
Statistiques : 8,2 rebonds, 1,5 contre – 31-15 pour les Raptors, 4ème meilleure défense de la Ligue. |
7° (-2)
| Jimmy Butler | Petite chute au classement pour l’homme qui a rayé les rétroviseurs de sa vie. La raison de la dégringolade ? Il semblerait en fait que les Bulls aient tout simplement décidé d’arrêter de défendre collectivement, ce qui nous donne une moyenne de plus de 100 points encaissés fort dérangeante dans l’Illinois. Il faut dire qu’avec un Joakim Noah out et le duo Gasol/Mirotic pour défendre l’arceau, les mecs partent avec un désavantage certain. Et vu qu’en attaque Jimmy est souvent obligé de s’occuper de tout, et bien le pauvre homme est de ce fait moins efficace en défense sur l’homme, s’embarquant le plus souvent dans des duels de pistoleros avec la re-sta d’en face. Une septième place acquise au talent, mais on aimerait quand même revoir le verrou entrevu sous l’ère Thibodeau…
Statistiques : 5,3 rebonds, 0,7 contre, 1,7 interception – 26-19 pour les Bulls.
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6° (-2)
| Hassan Whiteside | Petite chute là-aussi pour le pivot du Heat. En cause quelques matchs ratés récemment sur blessure et la mauvaise passe de sa franchise en janvier (même si les trois derniers matchs nous donnent tort). Il est néanmoins impossible de se passer dans ce classement d’un type capable d’envoyer des triples-doubles de l’espace (19 points, 17 rebonds et 11 contres le 15 janvier à Denver) et qui est de surcroît la tourelle principale de la deuxième défense de la Ligue. Un Hassan en forme ne connaît pas les matchs à moins de 5 crêpes et il est d’ailleurs, et haut la main, leader NBA dans l’exercice avec 3,9 bâches distribuées par rencontre. De quoi lui conférer pour encore un moment une place bien au chaud dans le DPOY Ranking ? La réponse est oui.
Statistiques : 11,2 rebonds, 3,9 contres – 26-21 pour le Heat, deuxième meilleure défense de la Ligue.
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5° (+1)
| Rudy Gobert (+5) | La Tour Eiffel is back et si ses premiers matchs ont surtout servi à se remettre dans le bain, on sent déjà l’impact de Rudy dans les résultats du Jazz, d’autant plus que Derrick Favors est également de retour. Déjà des pointes à 17 et 18 rebonds, des matchs à 5 blocks, des rejections bien viriles comme on les aime… et voilà le Jazz probablement bientôt installé à une huitième place qui leur tend les bras en fin de saison. Et peut-être même mieux quand on voit l’inconstance des Rockets ou des Mavs. 5ème défense de NBA, le Jazz doit beaucoup au pivot français qui demeure l’une des toutes meilleures tours de contrôle de la Ligue. Le meilleur dans tout ça ? Il semblerait bien que Roudy ait bien taffé durant son absence puisque le golgoth nous est apparu encore plus strong physiquement depuis son come-back sur les parquets. Petit à petit Rudy fait son nid et se rapproche inexorablement du très haut niveau défensif…
Statistiques : 10,5 rebonds, 2,6 contres, 0,8 interception – 21-25 pour le Jazz, 5ème meilleure défense de la Ligue. |
4° (+2)
| Kentavious Caldwell-Pope | Le gamin de Motown grappille deux nouvelles places ce mois-ci, une progression qui récompense la belle saison de Detroit et le rôle désormais attitré de chien de garde dévolu à KCP. Un verrou impressionnant qu’il forme parfois d’ailleurs avec le rookie Stanley Johnson, lui aussi très à l’aise lorsqu’il s’agit de faire sortir un attaquant de son match grâce à son physique de bûcheron. Avec ses appuis de dingue, une intelligence suprême dans l’effort et déjà un état d’esprit de vétéran, Kentavious est aussi bon défenseur que son blase est chelou et long à écrire. Un gros gage de sécurité pour les Pistons, qui peuvent encore compter sur leur Dede sûr pour récupérer le colis lorsque KCP est passé. Ce qui arrive très très rarement et c’est d’ailleurs pour cela qu’il est l’un des coups de cœur de ce ranking. A tout juste 22 ans, Caldwell-Pope a déjà tout d’un grand dans sa partie de terrain…
Statistiques : 3,8 rebonds, 1,5 interception – 25-22 pour les Pistons
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3° (-)
| Avery Bradley | Un peu comme la paire KCP/Stanley dans le Michigan, c’est presque un duo qui squatte de nouveau le podium de ce DPOY Ranking. Un duo Avery Bradley/Marcus Smart, absolument écœurant pour tous les arrières qui se présentent face aux C’s. Pour couper les lignes de passe ou se jeter dans les pieds d’un mec, vous pouvez compter sur eux. Pour arracher la gonfle des mains de l’attaquant ou carrément l’empêcher pendant un quart d’heure de recevoir un ballon c’est la même. Une pression permanente que Bradley impose à ses vis-à-vis, bien épaulé donc dans sa tâche par le sophomore mais aussi par Evan Turner et Jae Crowder, les deux autres garants du verrou défensif arrière de Boston. Toujours référencé comme le seul mec de NBA à avoir réussi à sortir Stephen Curry d’un match, cette dernière phrase lui garantit presque du coup une place toute la saison dans ce classement. Et une belle place également pour Boston parmi les playoffables…
Statistiques : 1,6 interception – 27-21 pour les C’s
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2° (-)
| Draymond Green | Si les Warriors en sont aujourd’hui à tutoyer les records et les étoiles, ce n’est pas uniquement grâce au talent de Stephen Curry. On parle là d’un mec qui tourne juste à 14,4 points, 9,5 rebonds et 7,2 passes, qui a déjà posé 9 trip’ doub’ sur la table et qui se goinfre chaque soir le mec le plus costaud du frontcourt adverse, avec une réussite certaine de surcroît… Entertainer au possible, toujours la gueule grande ouverte, Draymond n’hésite pas à flirter avec les limites pour faire péter un plomb à ses vis-à-vis et le pire c’est que ça marche la plupart du temps. Présent également au contre et capable de jaillir pour piquer des ballons, on peut facilement arguer aujourd’hui que Dray sait tout faire sur un terrain et qu’il le fait plutôt très bien. Caution thug des Warriors avec le cannibale Andrew Bogut, il apporte ainsi toute la dureté nécessaire à une équipe en quête de back-to-back. On ne sait pas s’il sera une fois de plus le cocu de l’année dans les trophées de fin de saison mais une chose est sûre, sans Draymond Green les Warriors auraient 5 défaites de plus…
Statistiques : 9,5 rebonds, 1,3 contre, 1,4 interception – 42-4 pour les Warriors
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1° (-)
| Kawhi Leonard | Petite baisse de régime ce mois-ci pour Kawhi puisque Stephen Curry et LeBron James ont tous deux réussi à imposer leur loi face à l’ailier des Spurs. Pas suffisant cependant pour déloger de la première place un homme à cause de qui des dizaines de joueurs NBA collectionnent les cauchemars. Le bilan des Spurs aidant, on ne voit pas qui pourrait à ce jour disputer la suprématie des défenseurs à Kawhi, tant le bonhomme est capable de défendre à la perfection sur quasiment tous les postes. Des bras immenses, un sens de l’anticipation peut-être sans équivalent et une propreté folle qui font de lui la référence actuelle en matière de protection. Ne reste plus qu’à valider tout ça face à Kevin, LeBron et quelques autres monstres de la Ligue et comme Curry avec le MVP, Kawhi pourra presque déboucher le champagne au mois de février.
Statistiques : 6,7 rebonds, 1,8 interception, 0,9 contre – 39-7 pour les Spurs et la meilleure défense de la Ligue.
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