Les Lakers veulent dégager leurs vétérans : faudrait déjà que quelqu’un en veuille
Le 30 janv. 2016 à 10:17 par David Carroz
Regardez-les, tout sourire au moment de leur signature, heureux d’atterrir dans une franchise mythique… bon ok non, ça se voit qu’ils savent que les Lakers craignent actuellement, mais il font contre mauvaise fortune bon coeur en se disant qu’au moins, ils devraient pouvoir faire leur trou. Erreur, L.A. se débarrasserait bien d’eux après seulement quelques mois de vie commune.
La NBA est un business terrible. Une franchise vous courtise, vous vous laissez emballer, vous vous faites choper et quelques mois plus tard, elle ne veut déjà plus de vous. Quelle petite catin ! C’est ce que doivent se dire Roy Hibbert, Lou Williams et Brandon Bass, débarqués cette été dans la Cité des Anges et déjà sur le chemin du départ, en compagnie de Nick Young qui lui aura connu trois années de flirt avec les “Pourpres et Ors”. Enfin sur le chemin du départ, c’est vite dit. Disons plutôt que les Lakers aimeraient bien qu’ils fassent leurs valises, mais il faudra trouver preneur, ce qui n’est pas gagné. Allez, on veut bien que Lou Williams (15,5 points à 40,2% et 33,5% du parking) puisse intéresser un outsider qui apprécierait son scoring en sortie de banc. Mais à sept millions la saison jusqu’en 2018, ça peut coûter cher. Brandon Bass aussi, à la limite, peut jouer les utilités dans une rotation, lui qui connait le taf et le réalise proprement (6,3 points à 55,4% et 4,2 rebonds), le tout pour une somme modique de trois millions pour cette saison, mais avec une option joueur de la même valeur pour l’an prochain. Quant aux deux autres…
Roy Hibbert semble perdu pour le basket et ses 6,8 points à 44,4% et 5,5 rebonds sont une bien faible production pour les quinze millions de dollars qu’il touche. Alors certes, son contrat se termine cet été, mais avec l’augmentation à venir du salary cap, les gros deal expirant ne s’échangent pas aussi facilement que par le passé. Concernant Nick Young, il ne parvient même plus à figurer au Shaqtin’aFool, preuve d’une grande détresse pour lui cette saison qu’il traverse comme une âme en peine envoyant 7,7 points à 39,6% dont 35,7% de loin. Le tout pour cinq millions par an jusqu’en 2017, plus une année en option. Un rêve. Quand on voit donc le tableau, on se demande ce que les Lakers veulent récupérer en retour. Trois mars et cent grammes de cacahuètes ? Des seconds tours de Draft ? Parce que des mecs incapables de contribuer pour une équipe qui présente un bilan de 9 victoires pour 40 défaites, ça n’a pas une grande valeur.
On va donc guetter ce qui se passe à Los Angeles, parce que dégager ces poids morts pourrait bien être la seule façon pour obliger Byron Scott à faire jouer un maximum D’Angelo Russell ou Julius Randle par exemple, afin que ces jeunes à fort potentiel puisse se développer et progresser.
Source : ESPN
Source image : Marcus Yam – Los Angeles Times