Même mois, même victime : Ryan Anderson fait son Klay et en colle 30 à Sacto en une mi-temps
Le 29 janv. 2016 à 06:27 par Giovanni Marriette
Dans une nuit pas franchement excitante en NBA, ce Pelicans-Kings représentait peut-être l’affiche la plus alléchante, ce qui atteste de la pauvreté du programme que quelques courageux ont peut-être réussi à suivre en entier. Et si on retiendra évidemment la victoire importante des Pels en vue d’une éventuelle remontada, c’est surtout la perf de Ryan Anderson qui nous a fait tourner de l’œil…
Imaginez vous ouvrir les boxscores de la nuit entre deux cafés et apercevoir un joli 30 tout au bout d’une ligne de stats, celle donc du poste 4 des Pels. Rien de bien exceptionnel quand on sait que l’intérieur fuyant de NOLA avait déjà atteint cette marque à trois reprises cette saison et qu’Anthony Gourcuff était une nouvelle fois absent pour cause de nez qui coule. Sauf que les 30 points étaient inscrits… sur la seule première période ! 18 points au premier quart, 12 au second (et ouais ça fait 30), des agressions psychologiques en pagaille sur le “petit” Willie Cauley-Stein ainsi qu’une utilisation parfaite des match-up et l’homme que le front office des Pelicans voudrait tant dégager de la région atteignait la pause sur un petit nuage, qui permettait aux hommes d’Alvin Gentry de faire la course en tête malgré l’absence de leur supposé franchise player.
Et si en face c’est DeMarcus qui se réveillait en deuxième mi-temps, c’est cette fois-ci “Jrue Vacances” qui répondait présent en sortie de banc pour permettre aux Pels de ne jamais laisser espérer quoique ce soit à DMC et ses soldats. Et puisque c’est relou de jouer deux mi-temps correctement, notre ami Ryan décevra les quelques statisticiens présents sur place en ne marquant que six petits points lors des 24 dernières minutes, suffisant cependant pour égaler son record en carrière avec 36 unités, à 13/25 au tir dont 5/11 de loin et 5/6 sur la ligne. Une ligne de stats qui rappelle évidemment la gloutonnerie de Klay Thompson l’an dernier à la même époque, toujours face à ces Kings décidément bien sympatoches avec les snipers adverses quand le mois de janvier pointe le bout de son nez… Une perf – rajoutée aux 25 points et 8 passes de Jrue Holiday et aux 17/7/10 de Norris Cole – qui suffit en tout cas pour taper des Kings 114-105, malgré un nouveau fat match de DMC qui termine la soirée avec 26 points, 10 rebonds, 6 passes et 5 contres et une belle feuille de Rajon Rondo qui finit son workout avec 17 points (à 7/10), 6 rebonds et 15 assists. Gros game également de Ben McLemore (comme quoi les miracles arrivent) mais les hommes de Papy Karl restent désormais sur trois défaites de suite et voient leurs adversaires du soir revenir à deux petits matchs au classement, grâce pour leur part à une belle série de six victoires lors des huit derniers matchs, la première de la saison sans leur grand poilu.
Deux franchises qui pourraient donc se croiser dans les rankings incessamment sous peu si elles continuent sur leurs dynamiques actuelles. Et si Ryan Anderson prend à nouveau l’idée de faire chauffer le poignet, ça risque d’être encore plus facile que prévu…
Source image de couverture : Twitter – @ESPNStatsInfos
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Source stats : nba.com