Soirée revival à Washington : les Wizards redeviennent les Bullets mais sans le flingue d’Arenas
Le 28 janv. 2016 à 13:51 par David Carroz
Nostalgiques des Washington Bullets, le match de ce soir se déroulant dans la capitale fédérale est pour vous. Face aux Nuggets, les hommes de Randy Wittman retrouveront leur nom d’antan, le temps d’une rencontre.
Un hommage de la franchise à son histoire. Lors de son arrivée à Baltimore, celle-ci a pris le nom de Bullets. Le déménagement à Washington a été suivi d’une appellation provisoire – un an – de Capital Bullets avant d’y accoler finalement le nom de la ville. Puis à la fin de la saison 97, le “nickname” est abandonné pour laisser place aux Wizards. Il faut dire que lorsque les mecs se cognaient des campagnes contre la violence et les armes alors que l’utilisation des flingues pouvaient faire rage, ça la foutait un peu mal. C’était en tout cas l’avis d’Abe Pollin – décédé en 2009 -, proprio de l’époque qui a pris cette décision en 1995, deux ans avant le changement.
J’y pense depuis 31 ans. Bullets évoque tuer, la violence, la mort. Notre slogan était “plus rapide qu’une balle. Ce n’est plus approprié.
Un mémo qui n’est certainement pas arrivé jusqu’à Gilbert Arenas et Javaris Crittenton qui avaient eu la bonne idée de se pointer dans les vestiaires avec leurs flingues en 2009. L’année du décès de Pollin, un bien drôle d’hommage. Mais ce soir, de gun il ne sera pas question, juste d’un petit flashback dans l’histoire de la franchise. John Wall et les siens porteront leur uniforme “Baltimore Pride” et se feront donc appeler Bullets le temps d’une soirée durant laquelle seront présents quelques glorieux anciens comme Earl Monroe, Bernard King, Bob Dandridge et Terry Dischinger. La rencontre sera rythmée par des sons rétro également, afin de se replonger complètement dans l’époque où les Wizards n’étaient pas encore un blaze en NBA.
Nul doute que si l’opération cartonne, elle pourrait être reconduite de manière exceptionnelle lors d’autres matchs. Pour le plus grand plaisir de John Wall qui n’a jamais caché son admiration pour le nom historique de sa franchise.
Source : The Washington Post
Source image : nbadraft.net