DeMarcus Cousins plante 56 points dans la défaite : record de sa franchise, record de morts !

Le 26 janv. 2016 à 09:05 par Bastien Fontanieu

DeMarcus Cousins

Les Hornets sont peut-être repartis de Sacramento avec une victoire arrachée jusqu’au bout des doigts ce lundi, mais ils ont surtout résisté à un homme transformé en ogre légendaire le temps d’un soir : DeMarcus a tout écrasé sur son passage, craquant 56 points à la maison.

Il aura fallu deux prolongations, 58 minutes de jeu, des renforts innombrables du côté de Charlotte et six fautes pour que Cousins soit freiné dans son carnage historique. Avant même que le match ne commence, on priait déjà pour que Steve Clifford et ses hommes repartent vivant de la Sleep Train Arena, ou plutôt la Big Feast Arena quand on voit ce que Cousins y faisait ces derniers temps. Car sans pouvoir compter sur Cody Zeller ni Al Jefferson, les pauvres Frank Kaminsky, Spencer Hawes et Tyler Hansbrough signaient leur arrêt de mort en ayant pour mission de mettre leur corps en opposition, entre DeMarcus et le panier. Typiquement le genre de tâche qu’on refile à un kamikaze sur ce mois de janvier, le pivot le plus indéfendable de la NBA tapant plus de 30 points et 10 rebonds de moyenne sur ce début d’année : 34,4 points et 13,5 rebonds pour être précis, de quoi rendre hommage aux Shaq, Hakeem et autres monstres sacrés du scoring au poste de pivot, voyant Cousins dominer les raquettes comme eux le faisaient en leur temps. Du coup, après avoir proposé un petit 48-13 bien gras face aux Pacers, il fallait confirmer devant son public avec un festin sans précédent, la raquette des Hornets étant autant ouverte que des étudiantes en Erasmus après quelques verres.

Plus les minutes passaient, plus on se demandait si la barre des 60 points allait être dépassée. Déjà que les 51 de Chris Webber étaient renvoyés aux oubliettes, DeMarcus s’offrant ainsi le record de la franchise sans poser la moindre question, le match durait plus longtemps que prévu et aucun ajustement pouvait être envisagé face à un phénomène autant possédé. Heureusement pour les Hornets, et malheureusement côté Kings, c’est sur une sixième faute provoquée par le grand acteur Frank Kaminsky que la bête rejoindra le banc, devant vivre le pire des supplices sur le côté :  regarder Rajon Rondo et Rudy Gay boucler un deal, sans pouvoir intervenir. Car autant les deux proposèrent des statistiques tout aussi chouettes ce lundi, sans parler de Willie Cauley-Stein fabuleux pour son âge, autant la probabilité de les voir agir sereinement en duo était un chantier sans nom. La preuve étant, d’ailleurs, que les visiteurs parviendront à s’échapper de l’asile avec une précieuse victoire, le dernier tir de Darren Collison échouant de quelques centimètres sur l’arceau. Une défaite 129 à 128, qui met un terme à la récente série de victoires des Kings, mais qui a surtout offert un coup de tampon magistral au mois de janvier surhumain proposé par DMC. Un mois surtout marqué par des victoires, des mixtapes offensives affolantes, et ce nouveau record personnel qu’il devra forcément battre un jour, dans la victoire cette fois-ci.

56 points et 12 rebonds à 21/30 au tir et 15/16 aux lancers, c’est bien jeudi que les remplaçants du All-Star Game sont annoncés ?

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