39/10/12 pour Stephen Curry contre les Pacers : si c’est trop facile, faut faire du curling mon grand
Le 23 janv. 2016 à 08:17 par Giovanni Marriette
Comme d’habitude, on s’attendait à une nouvelle démonstration de Stephen Curry et des Warriors. Et comme d’habitude, on a donc eu droit à une démonstration de Stephen Curry et des Warriors. Lassant ? Même pas, parce que c’est beau. Ramenez les Spurs bordel, ça va être magique.
Qui pensait que des Pacers privés du GOAT Mahinmi et emmenés par un Paul George carbo pouvaient décemment emmerder des Dubs au sommet de leur art ? Toujours pas de doigt levé ? On est d’accord. Dans ces cas-là autant se concentrer sur autre chose que le résultat et halluciner une nouvelle fois sur le match d’un mec qui rentre chaque soir un peu plus dans l’histoire. On arrête tout de suite les éjaculateurs précoces, Stephen Curry n’a qu’un seul trophée de MVP (bientôt deux) et une seule bague au doigt (peut-être bientôt deux) et il est encore loin des légendes de ce jeu quand on met en perspective l’histoire dans son ensemble. Mais gageons tout de même que ce que le gamin propose depuis plusieurs mois est tout bonnement à la limite de l’imaginable, avec donc une nouvelle preuve encore cette nuit…
39 points à 11/19 au tir dont 8/15 du parking d’une Oracle Arena qui n’en peut plus de frissonner à chaque fois que “Baby Face” est dans la place, 9/9 aux LFS pour faire rougir Dede Drummond, mais aussi hier 10 rebonds (7 dans le premier quart !) et 12 passes… Septième trip’doub’ de sa carrière, le deuxième de la saison et un beau cadeau pour un Steve Kerr enfin de retour sur le banc. Ah oui on rajoute aussi une petite ficelle des familles du milieu de terrain au buzzer de la mi-temps histoire de mettre une belle paraphe au bas de la page. Un festival hallucinant de facilité et un ouragan tout simplement trop difficile à contenir pour des Pacers pourtant courageux et jamais décrochés au score malgré une entame de match à sens unique. Big up à Myles Turner au passage qui confirme la bonne intuition de Larry Bird au mois de juin puisque le rookie envoie encore aujourd’hui un match bien lourd avec 31 points (career high) à 12/17, 8 rebonds et 2 contres en seulement 27 minutes.
Mais le héros du match aura bien été une nouvelle fois le petit Stéphane, qui continue donc à distribuer les sourires aussi souvent que les bombes from downtown… Un constat qui ne peut que nous renvoyer directement à lundi soir, nuit de gala où les fans de NBA se doteront tous de leur petite serviette en papier pour assister à ce qui peut se faire de mieux actuellement dans la galaxie, un petit Spurs – Warriors des familles à faire bander un mec sans bi*e, pardonnez nous l’expression.
En attendant, on vous fait don de la partition de la nuit, un nouveau récital en Curry majeur, un spectacle gratuit pour les yeux et qui lance bien comme il faut le week-end. Enjoy !
Source image de couverture : Twitter – @MSNSports
Source vidéo : youtube
Source stat : nba.com