28 ans aujourd’hui pour JaVale McGee : l’occasion de rappeler que le clown est aussi un basketteur

Si vous fêtez aujourd’hui les 46 ans de votre oncle Christian ou le baptême du dernier né de la famille, sachez que de notre côté ce 19 janvier est placé à jamais sous le sceau d’un certain JaVale. Un pivot de 2m13 au cerveau déconnecté mais avec un QI basket beaucoup plus élevé qu’on peut le penser. Bah ouais, c’est son QI tout court qui a des bugs…

C’est l’histoire d’une girafe née le 19 janvier 88 et draftée en 18ème position par Washington en 2008. Devant lui ? Michael Beasley le Chinois, O.J. Mayo, Joe Alexander (?). Pas mal. Derrière lui ? Ryan Anderson, Sergio Ibaka, Nico Batum, Mario Chalmers, DeAndre Jordan, Goran Dragic. Ça pique. Quoiqu’il en soit nous voici avec un nouveau grand échalas en NBA, sorti de Reno mais rien à voir avec Jean, qui atterrit dans une franchise des Wizards qui ne participera pas cette saison-là aux Championnats du Monde d’Échecs car le coach Eddie Jordan a alors sous ses ordres l’illustre “Swaggy-P”, l’Agent Zero Arenas, le Philippin Andray Blatche et le marchand d’armes Crittenton. Les Kings 2016 ? Des chatons…

Quasiment quatre saisons plus tard, JaVale s’est fait un nom et s’il a vu ses stats augmenter d’année en année, c’est désormais l’un des pivots défensifs les plus cotés dans la Ligue. Autour des 11 points, 8 rebonds et 2 contres en moyenne, deux fois de suite dauphin au classement des meilleurs marchands de crêpes du pays… On vous a dit que c’était un vrai joueur de basket hein. Car malgré une sordide histoire d’as de pique dans les vestiaires du Verizon qui se finira, entre autres, avec une amende de 10 000 balles pour JaVale, c’est d’un mec capable de changer le profil défensif de son équipe que l’on parle, en plus d’être doué et efficace sur le pick-n-roll. Et c’est à Denver qu’il continuera dès la fin 2012 à poser des écrans et à refermer le couvercle des saucissons de ses partenaires, sauf qu’à partir de là c’est plus pour sa fameuse tête d’ahuri et ses actions toutes les plus…. bizarres les unes que les autres que le bonhomme sera désormais reconnu.

Car si JaVale continue à balancer deux trois contres par-ci et par-là, il va rapidement devenir une icône pour tous ceux qui aiment rire en regardant du basket. Car Monsieur a un penchant certain pour, pêle-mêle : se tromper de panier, glisser sur des peaux de banane, rentrer dans ses coéquipiers, faire six pas avant de dribbler, rater des dunks tout seul, embrasser des mamies en tribune, à chaque fois en nous gratifiant d’une tête absolument incroyable de mec qui ne sait pas ce qu’il fait là… Et c’est tout naturellement que très vite, Shaquille O’Neal en fera la tête d’affiche de son désormais célèbre Shaqtin’ A Fool, lui rendant hommage à pratiquement chacune des éditions de son hilarant bêtisier de la NBA… Malheureusement, une fracture de fatigue au tibia le tiendra éloigné des parquets durant plus ou moins deux saisons, le temps au passage de devenir de la vulgaire chair à saucisse pour les dirigeants NBA et d’être envoyé quelques matchs aux Sixers. Et ce n’est que grâce à un Mark Cuban inspiré que l’on peut aujourd’hui mater les exploits de notre idole du côté de Dallas, au sein d’un squad intérieur psychédélique puisqu’il partage les minutes dans la raquette avec Zaza Pachulia, Salah Mejri ou encore Dirk Nowitzki. Du caviar pour les yeux.

Mais assez palabré, on vous fait tout de suite don du cadeau du jour, à savoir un mix entre les plus belles actions basket et les plus grosses absences de JaVale Lindy McGee, ce combo idyllique entre un basketteur et un clown. 8,3 points, 5,4 rebonds et 1,7 contre en carrière mais surtout des dizaines et des dizaines d’actions incompréhensibles que même le plus grand des scientifiques ne saurait expliquer… Alors une dernière fois, joyeux anniversaire JaVale, sans toi ce ne serait pas pareil.

Le best-of 2012 et 2013, qui vous donnera un aperçu de ce dont cet étrange personnage est capable de faire

Un Top 10 des dunks les plus sauvages de monsieur

Quelques douceurs pour finir…

Source image de couverture : Montage TrashTalk via Isaiah P. Dawning – USA Today

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