Martin Luther King Day 2011 : Boris Diaw s’offre le second triple-double de l’histoire des Bobcats

Le 18 janv. 2016 à 20:10 par David Carroz

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Après une saison 2010 prometteuse et un premier voyage en Playoffs pour la franchise, les Charlotte Bobcats errent comme des âmes en peine l’année suivante. Au milieu de ce marasme, Boris Diaw essaie de surnager tant bien que mal, comme lors du Martin Luther King Day. Mais ce soir-là comme souvent, sa polyvalence ne permet pas à Charlotte de s’en sortir, malgré un triple-double sur le parquet des Sixers.

S’il se montre souvent irrégulier dans le scoring – et qu’il en subit les reproches de façon quasi quotidienne – Babac n’en demeure pas moins un élément essentiel de sa franchise. Il faut dire que le Français sait tout faire, même s’il semble le réaliser en marchant, sans se forcer sur le parquet. Match après match, il noircit la feuille de stats, comme en attestent ses 11,3 points à 49,2% dont 34,5% du parking, 5 rebonds et 4 passes. Rien de très excitant, mais tellement complet. Pour la 306ème sortie de sa carrière, il va faire honneur à cette réputation d’homme à tout faire en prenant cette fois-ci ses responsabilités offensivement tout en assurant la distribution et le rebond. Avec 25 pions à 8/14 dont 4/7 de loin, 11 prises et 11 caviars, il s’offre le second triple-double de l’histoire des Bobcats et le sixième de sa carrière.

Mais dans une équipe en perdition, sa performance ne rime pas avec victoire. Charlotte s’incline à Philadelphie après prolongation, grâce à la magnifique air-défense de D.J. Augustin qui permet à Lou Williams d’arracher l’overtime, mais aussi avec l’aide de Gerald Wallace et Stephen Jackson coupables de choix que l’ont qualifiera de douteux lors des 5 minutes supplémentaires. Bon, Boris Diaw peut tout de même remercier son meneur puisque le temps accordé en plus aux deux équipes pour se départager lui a permis de boucler sa performance en prenant le rebond qui lui manquait pour compléter sa ligne de stats avec un “double digit” dans trois catégories différentes. Mais il a beau jouer juste et impliquer ses partenaires, cela ne suffit pas pour faire basculer la rencontre du côté des Bobcats. Comme trop souvent, son basket ne colle pas à celui de la franchise.

Tout cela sera mis de côté quatorze mois plus tard, lorsque Michael Jordan libèrera Boris Diaw de ses obligations avec Charlotte. Babac ne tardera pas à rebondir à San Antonio, avec autrement plus de réussite. S’il n’a pas sorti de triple-double sous le maillot des Spurs, il n’en est pas passé loin lors de la Finale remporté face au Heat en 2014, avec 8 points, 9 rebonds et 9 passes lors du Game 4. 

Source image : allomatch.com


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