Anthony Davis s’offre le alley-oop de la gagne contre Charlotte : ça va, les coudes à l’arceau ?

Profitant grandement du massacre opéré par Ryan Anderson ce vendredi, AD s’est fait un petit plaisir personnel en claquant le dunk de la victoire face aux Hornets (109-107). Un grand merci à Jeremy Lin, pour une rotation de qualité en défense…

Il fallait bien rappeler à Charlotte que ce fameux nom d’équipe appartenait à New Orleans il y a encore quelques années ! Une petite tape sur la main et une leçon de zoologie pour nous confirmer que le pélican vole plus haut et vite que le frelon, notamment Anthony Davis dont la dernière montée stratosphérique a failli faire exploser la salle des Pels. Car dans un match serré et que les hôtes devaient impérativement gagner, c’est le All-Star qui a conclu l’affaire en grimpant jusqu’aux rideaux, histoire de catapulter une belle passe de Jrue Holiday (qui termine d’ailleurs en double-double, 13-10 en sortie de banc) dans l’arceau. Alvin Gentry et ses hommes restaient sur trois revers consécutifs à la maison, Kemba Walker et Nico Batum étaient chauds bouillant en duo (50 points pour Batman et Walkerine) et la défense intérieure faisait le boulot sur Davis puisque le monosourcil bloquait sur les double-couvertures et autres petits coups dans la peinture. Un choix assumé par Steve Clifford mais qui aura de lourdes conséquences, en tête de liste le brasier imposé par Ryan Anderson, qui s’est offert son record de la saison à des pourcentages fabuleux : 32 points en 29 minutes, à 12/19 au tir dont 6/8 du vestiaire, paye ton sniper en sortie de banc ! L’intéressé soulignait justement le choix défensif adverse qui ne souhait voir le numéro 23 claquer une cinquantaine de points, compréhensible mais difficile à respecter sachant que cela laisserait forcément Anderson ouvert.

Sur la dernière action du match, c’est justement en grande partie grâce au boulot opéré par ce dernier précédemment que la ligne s’ouvrira telle la rue Vaugirard devant Anthony Davis, la défense des Hornets ne sachant comment réagir face à un double-screen impeccable posé par le géant et son collègue artilleur pour Jrue Holiday. Trop effrayé par la performance de Ryan, le gentil Marvin Williams ne bloque pas le roll derrière l’écran et reste donc attaché à son homme, pendant que Cody Zeller croise les doigts pour qu’un copain fasse l’effort en second rideau. L’intérieur de Charlotte fait justement le déplacement nécessaire pour gêner la pénétration de Jrue, sauf que Davis voit la raquette se transformer en salle de bain personnelle et l’intéressé monte tout de suite au dernier étage. Pas besoin de faire le moindre signe pour Holiday, qui envoie une passe parfaite en direction de l’arceau, le genre d’endroit que personne ne pourra aller chatouiller si ce n’est AD et ses télescopes articulés. Heureusement pour les Pels, notre cher Jeremy Lin effectue la non-rotation la plus propre de la soirée en préférant rester sur Eric Gordon (4/12 au tir à ce moment-là) plutôt que de bloquer la route de Davis, décision payée dans la seconde puisque le alley-oop donnera la victoire aux hôtes. Ce n’est certainement pas en battant Charlotte de deux petits points à la maison que NOLA va pouvoir faire péter le champagne et aborder la suite paisiblement, mais si les Pelicans peuvent commencer à exécuter au moins un système correctement dans le money-time, on pourra parler de vraie progression.

Et bientôt, le dunk façon Jordan dans Space Jam au buzzer, avec le bras d’Anthony Davis qui s’allonge jusqu’à l’infini et lâche la gonfle dans le panier. On a du mal à imaginer Marc Gasol rendre ses pouvoirs aux joueurs de la NBA, mais les Grizzlies seront bien les prochains au menu de New Orleans : au moins, on aura vu un système de fin de match cette saison en Louisiane…

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