53 points pour Jimmy Butler à Phila : career high, victoire des Bulls et talc pour les Sixers !
Le 15 janv. 2016 à 05:23 par Giovanni Marriette
Au moment même où les gens qui aiment le vrai basket se concentraient plutôt sur un petit Cavs-Spurs, d’autres avaient choisi l’option un peu plus au Nord. Mais les plus malins restent quand même ceux qui auront gardé un œil sur le double écran, car on préfère vous le dire tout de suite, il s’est passé deux trois trucs intéressants du côté de Phila…
Les Bulls se présentaient au Wells Fargo Center sans Pau Gasol, ni Derrick Rose, et si Jimmy Butler n’était annoncé que probable avant le match, le franchise player des Taureaux est bel est bien présent au moment du tip-off. Et comme souvent depuis le début de saison, c’est un bordel immense qui s’annonce pour les hommes de Fred Hoiberg. Sauf que si Jimmy et ses teammates s’en sortent de temps en temps au talent, ça démarre plutôt mal cette fois-ci car seul le n°21 rentre ses tirs alors que du côté des Sixers ça joue plutôt décomplexé, normal finalement pour une équipe qui joue ses matchs sans aucun objectif réel à part de terminer la saison le plus rapidement possible. Résultat des courses ? Si Jimmy Buckets pointe déjà à 25 pions à la mi-temps, ses coéquipiers sont à chier et ce sont les Sixers qui comptent 16 points d’avance devant le regard ébahi des fans de Philly… Mais malheureusement pour ces derniers, on imagine que Sam Hinkie a dû passer faire son coucou habituel aux vestiaires pendant la mi-temps… “C’est quoi ce bordel les gars, vous allez me perdre ce match, et que ça saute !” On connaît la chanson cette année avec les Sixers et l’écart va donc logiquement redescendre progressivement, toujours sous les coups de boutoir d’un Jimmy Butler incandescent et en route pour l’histoire…
Car on assiste désormais à une course poursuite entre l’arrière de Chicago et toutes sortes de records et le natif de Houston va tout simplement rentrer dans une autre dimension, à l’image de la deuxième mi-temps qu’il avait livré il y a une semaine à Toronto. Tous les ballons passent dans les mains de la re-sta chicagoane et tout ce que le mec touche se transforme en panier marqué alors que ces bons vieux Sixers continuent néanmoins à faire la course en tête. Le match devient même intéressant lorsque le money time débarque puisque les deux équipes se tiennent et se répondent coup pour coup. Robert Covington, Nerlens Noel et Jahlil Okafor tentent de faire croire à leur public que leur équipe est capable de gagner son cinquième match de la saison et c’est surtout Ish Smith qui va faire oublier Butler l’espace d’un instant en envoyant une bombasse du parking pour remettre les deux équipes à égalité et envoyer tout ce petit monde en overtime.
On se dit alors qu’après avoir envoyé 12, 13, 11 et 15 points à chaque quart-temps (51 au buzzer pour les Terminale S), c’est évidemment Jimmy Butler qui va se charger de planter les derniers clous. Sauf qu’on vous l’a dit plus haut, Chicago = WTF et c’est finalement E’Twaun Moore qui va se montrer durant l’overtime avec 7 points consécutifs pour remettre les choses à leurs places, à savoir que cette année Phila rime avec caca. Score final 115-111, Ish Smith continue de frapper à la porte des top meneurs avec une nouvelle grosse perf (24 points et 8 passes) alors que Bébert Covington passe faire un coucou en sortie de banc avec 25 points dont 6 tirs primés. Pour les Bulls les starters laissent à Doug McDermott et E’Twaun Moore l’opportunité de se montrer avec respectivement 17 et 14 points et si Nikola Mirotic aura déchiré toute la soirée (2/14), Jimmy Butler dégomme donc son career high avec 53 points à 15/30 aux tirs et un 21/25 aux LFS à faire pâlir James Harden, auxquels il faut rajouter 10 rebonds, 6 passes et 3 steals, histoire de faire spountcher les amateurs de Fantasy…. C’est la première fois depuis Jamal Crawford en 2004 qu’un joueur de Chicago dépasse les 50 points et Jimmy devient le 13ème joueur depuis vingt ans à combiner un coquet 50/10/5. Il est aussi le troisième joueur seulement à planter 50 pions dans la salle de Phila, après Michael Jordan et Wilt Chamberlain, deux sombres journeymen dont on ne connait pas grand chose.
Jimmy Butler rentre donc encore un peu plus dans l’histoire de sa franchise en n’omettant pas ce soir d’éviter à son équipe la honte d’une défaite à Phila. C’est ce qu’on appelle faire d’une pierre deux coups en mode beau gosse…
Source image de couverture : Twitter – @NBATV
Source stats : nba.com