Les Nets remportent le duel de la Grosse Pomme : vu le match, on aurait pu dire la Compote
Le 14 janv. 2016 à 04:42 par Bastien Fontanieu
Et une première victoire pour Tony Brown, qui n’est pas le fils de Tony Parker et James Brown mais bien le malheureux désigné pour remplacer Lionel Hollins sur l’échafaud : les Nets se sont offert les Knicks, 110 à 104 ce mercredi.
Que pouvait-il y avoir de plus Panzani que ce résultat ? Honnêtement ? On entend déjà les fans des Knickerbockers nous remettre le contexte en place. En effet, la mission n’était pas simplissime pour les hommes de Derek Fisher, eux qui avaient claqué pas mal d’énergie dans la victoire face aux Celtics la veille, et qui devaient faire sans Carmelo Anthony en back-to-back. Touché à la cheville, le pyromane regardait cependant Derrick Williams proposer une version quasi-similaire de son rendement, avec 31 points au total pour égaler son record personnel. Profitant justement de la nouvelle répartition des tickets de tirs suite à l’absence de l’ailier titulaire, Dédé nous rappelait qu’il fait toujours bon de se surnommer ‘D-Will’ du côté de Brooklyn. Mais plus qu’un clin d’oeil à Deron, qui a probablement dû apprécier la fessée offerte par le Thunder au même moment, c’est surtout un superbe duel entre les deux franchises de New York qui nous a été offert ce mercredi, avec deux groupes inspirés et des systèmes parfaitement exécutés. Plus sérieusement, on a fait l’impasse sur une bonne partie de la rencontre en voyant plusieurs minutes de jeu proposer des séquences à faire saigner des yeux ce bon vieux Gregg P., chaque troupe essayant d’exécuter un minimum tout en pensant déjà à la couette qui les attendait plus tard dans la soirée.
Cependant, cette première victoire pour Brown fait le plus grand bien aux Nets, car ce sont 10 match consécutifs qui avaient été perdus au Barclays, transformant l’arène locale en mini-étape de thalassothérapie pour petite équipe en déplacement. Déjà qu’à la base, la fanbase de Brooklyn n’est pas ce qu’il y a de plus intimidant sur le marché, la récente série faisait encore plus peine et on se demandait quand allait-elle pouvoir trouver un terme. C’est donc finalement un Mercredi Panzani qui aura permis à Thaddeus Young (19 points et 11 rebonds) et compagnie de retrouver le sourire, ce succès représentant le second de l’année 2016 après avoir écarté les Celtics il y a quelques jours. C’était un soir joyeux, Lionel Hollins était encore en poste et Jarrett Jack était encore -plus ou moins- sur ses deux jambes. Depuis ? La dégringolade et donc cette soirée miraculeuse, les Nets comptant sur Joe Johnson et Shane Larkin dans le money-time pour clore l’affaire et imposer à Mikhail Prokhorov d’arrêter ses tortures dans le vestiaire. La suite ? Well, Brooklyn accueillera Portland avant d’aller à Atlanta puis Toronto, suivi par les réceptions de Cleveland et OKC. Dans le jargon, on appelle ça des futures branlées. Mais pour aujourd’hui, on appellera ça un peu de répit.
Un partout entre Knicks et Nets cette saison, balle au centre et mal au ventre. Prochain derby le 19 février, juste après le All-Star Game : parfait pour faire passer le match comique du dimanche soir…
Source image : basket4us.com