Boston retrouve enfin la gagne : 103-94 contre Indiana, ce fût dur et dégueulasse mais gagné !

Le 14 janv. 2016 à 05:15 par Bastien Fontanieu

Certainement pas le match le plus rassurant de l’année pour les hommes de Brad Stevens, eux qui restaient sur quatre revers de suite et devaient absolument remporter ce match : Indiana s’est écroulé sur la fin, on respire un peu dans le Massachusetts…

Et pourtant, la soirée commençait avec la gorge nouée dans le Garden, notamment pour rendre hommage à Andrew Smith, ex-universitaire coaché par Stevens et qui décédait en ce début de semaine après avoir longtemps résisté à un lourd cancer. Quelques secondes de grande classe pour la franchise verte, mais suivies par quarante-huit minutes décisives devant son public après ces quatre défaites consécutives qui apportaient de sales nuages au-dessus de Beantown. Detroit pourquoi pas, chez les Bulls d’accord, mais la pagaille à Memphis et la défaite contre les demi-Knicks ? Compliqué à assumer pour Isaiah Thomas et ses potes, le lutin menant la charge avec Jae Crowder pour tenir tête à Paul George and co. Le duo avait notamment droit au soutien de deux hommes fondamentaux sur cette rencontre, Amir Johnson qui passait soudainement pour Pau Gasol (14 points, 18 rebonds et 6 passes) et C.J Miles qui passait soudainement pour… Ricky Rubio (0/9 à trois points). Le sniper d’Indiana était le symbole idéal de cette affreuse maladresse du côté des visiteurs, Indiana tirant à 5/30 du parking mais possédant pourtant une sérieuse chance de l’emporter avec quelques minutes à jouer. Bien aidés par des balles perdues à la con dont une sublime de Marcus Smart sur remise en jeu, les Pacers avaient la possibilité de repartir avec une victoire de malfrats mais n’ont pas su terminer le boulot.

Notamment grâce à des choix tactiques douteux de la part de Frank Vogel, une exécution assez bordélique en fin de rencontre et des prises d’initiatives lourdingues dans les deux dernières minutes, Indy réalisant l’exploit de perdre de 9 points alors que l’armée de Monta Ellis menait de trois points à 90 secondes de la fin. Comment est-ce possible ? Mercredi Panzani diront certains, craquage collectif complet diront d’autres, les Pacers ne rentrant que deux tirs dans les cinq dernières minutes de la rencontre. Et autant Boston avait montré une sublime capacité à foirer ses fins de matchs récemment, autant un tel exploit technique ne pouvait échapper à Crowder et Thomas, qui finiront le boulot comme des grands à coups d’interceptions et de lancers gratos (53 points pour le duo). Grâce à cette victoire, les hommes verts retrouvent donc un peu d’oxygène et effacent discrètement la vilaine défaite à New York la veille, celle qui aurait pu permettre à Porzingis et ses potes de tenir le regard pour la 9ème place à l’Est. Heureusement, avec le WTF général des Pacers et la défaite des Knicks à Brooklyn, c’est une soirée idéale qui a été offerte aux Celtics, un chouia de répit avant les trois matchs qui les attendront en déplacement. Car après avoir accueilli les Suns ce vendredi, un match qu’Isaiah a probablement entouré en rouge depuis août dernier, Boston ira à Washington puis Dallas et Toronto, trois adresses compliquées mais sur lesquelles il faudra tenter de s’imposer si l’intégration du Top 8 reste d’actualité majeure.

L’administration confirme bien que les C’s ont remporté leur match en antenne nationale ce mercredi, mais on est loin de sortir les trompettes et les tambours dans le Massachusetts. Peut-être qu’un petit duel entre Thomas et ses ex-Suns redonnera un semblant de normalité à ce groupe en plein doute ? On a déjà préparé le popcorn pour vendredi.

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Source image : masslive


Tags : celtics, Pacers
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