Le Heat revient de l’enfer à la maison : victoire 103-100 contre Indiana, après 18 points de retard !

Match de fou, match de dingue, match nostalgique en repensant aux batailles passées, mais surtout match gagné par Miami devant un public qui n’y croyait plus dans le troisième quart : la remontée fantastique a bien eu lieu, merci Wade et Bosh !

Merci Frank Vogel, aussi, qui n’a pas vraiment souhaité enfoncer le clou quand l’opportunité lui était présentée. Le coach des Pacers abordait sa fin de soirée assez peinard en voyant les siens mener 70 à 52 en seconde mi-temps, Paul George et Monta Ellis faisant le boulot en dédicace à C.J Miles, le sniper quittant les siens en début de rencontre à cause d’un vilain contact à l’épaule. Ainsi, dans une American Airlines Arena qui était davantage en ambiance flûte de Pan que Seven Nations Army, on se demandait si le Heat allait pouvoir lancer un de ses fameux runs, ceux qui resserrent la défense considérablement et demandent à Wade ou Bosh de gérer le business en attaque. Case un validée, vase deux également. Bien assisté par Tyler Johnson et Justise Winslow, Dwyane fera en sorte que l’écart se resserre avant l’ultime période, Heat et Pacers se préparant pour le quatrième quart avec 8 points d’avance pour les visiteurs. Trois fois rien donc, sachant que Miami parviendra à égaliser avec 3 petites minutes à jouer dans la rencontre, le public ayant déjà bien douillé ce lundi puisque le match était retardé à cause d’une panne d’électricité. Autant vous dire que Flash a illuminé tout ça, avec une performance royale en seconde mi-temps et un système de toute fin de rencontre dessiné pour lui. Dédicace à LeBron ou à Roy Hibbert ? Avec deux points de retard, Spoelstra décide de dérouler un système datant de 2013 et qui avait déjà tué les Pacers, Wade envoyant tout le monde en prolongation pour une purge encore plus longue que prévue.

Car comme l’entraîneur du Heat le qualifiera en fin de match, cette rencontre était typique de la Conférence Est avec des pourcentages dégueulasses des deux côtés (39 et 38% au tir) et des lancers à ne plus en vouloir (64 au total). Un grind intense mais finalement remporté par les hôtes, la prolongation permettant à Dwyane de continuer son régal après avoir vu Bosh s’occuper de mettre la table : un and-one rageur mettra un gros coup dans la nuque des Pacers, suffisamment pour terminer la rencontre avec quelques stops défensifs supplémentaires et des gens évanouis dans le public. Dur d’en vouloir à Paul George et ses potes qui avaient pourtant tout tenté et pouvaient en vouloir à leur entraîneur suite à des rotations assez étonnantes en menant chez un Heat spécialisé dans les comebacks, mais c’est derrière eux que ce match doit être désormais placé, Indiana se rendant à Orlando mercredi pendant que Miami accueillera les Knicks. On espère simplement que la blessure de Miles n’est pas aussi grave qu’elle en avait l’air en début de rencontre, car le sniper réalisait une superbe saison jusqu’ici et PG ne pourra pas tout faire de lui-même s’il souhaite réinstaller les Pacers dans les hauteurs de l’Est : comme on l’a vu hier soir, c’est un peu juste quand la main chaude de Paulo se sent bien seule…

On aurait dû se douter que cette rencontre allait être épique, en voyant les plombs péter à quelques minutes de l’entre-deux. Un court-circuit qui a finalement dynamité le Heat en seconde période, encore une fois grâce aux exploits d’un certain numéro 3.

Source image : NBA League Pass