Les Lakers s’offrent Boston pour la dernière de Kobe au Garden : 112-104, la cerise sur le gâteau !

Le 31 déc. 2015 à 05:15 par Bastien Fontanieu

Lakers

On savait que le ‘Mamba’ allait probablement se faire plaisir en lâchant des petites dédicaces et de gros clins d’oeil pour son dernier match dans l’antre des Celtics, mais de là à repartir avec la gagne ? La franchise de Boston a été un peu trop généreuse : 112 à 104 pour Byron Scott et ses hommes.

Le scénario rêvé ? Pas vraiment. Par contre, parmi ceux qui avaient été feuilletés avant la rencontre, celui qui a finalement eu lieu était peut-être le plus sympathique. Car même si la performance individuelle de Kobe est déjà à oublier pour de bon (15 points à 5/18 et 4 balles perdues), la façon dont les points ont été marqués et certaines actions déroulées face au public de Boston méritaient bien quelques sourires. Notamment cette bombe, survenue de nulle part, avec un peu moins de deux minutes à jouer et des Celtics qui tentaient un vrai comeback derrière les efforts d’Evan Turner. Brandon Bass cafouille en tête de raquette, personne ne propose de solution, mais la balle revient dans les mains du numéro 24 et l’horloge s’écoule. Désolé, malheureusement cette soirée était réservée pour KB, l’assassin plantant un trois-points de huit bons mètres afin de climatiser le Garden : Lakers + 5, 90 secondes à jouer. Retour vers le banc avec ce regard habituel, un peu de magie dans une soirée typique d’un mercredi, qui demandait juste une pincée de folie dans le Massachusetts. Robert Sacre ne se retient plus, Roy Hibbert lève les bras au ciel, D’Angelo Russell fixe le public du regard et Julius Randle lâche quelques injures pour se motiver. Voilà à quoi ressemblait cette action, celle qui aura marqué cette rencontre en plus du petit dunk deux mains ligne de fond proposé par le ‘Mamba’.

Car hormis cela ? Que pouvait-on vraiment retirer de ce match, si ce n’est l’absence totale d’intérêt montré par les hommes de Brad Stevens, le retour de David Lee ne créant que de la mousse sur laquelle il fût difficile de construire quoi que ce soit. Une adresse catastrophique à distance (7/27) et une défense laissée dans le vestiaire suffiront pour permettre aux Lakers de se faire un petit kiff, surtout Kobe qu’on voyait quitter le parquet avec émotion. C’est notamment sous ce même toit qu’il se fera gifler en 2008 par Garnett, Allen, Rondo et Pierce, une des défaites les plus amères de sa carrière. C’est aussi sous ce même toit qu’il y plantera certaines de ses plus belles performances, des dédicaces aux générations passées qui souhaitaient voir la rivalité perdurer, malgré le manque de compétitivité d’une franchise puis de l’autre. Mais l’histoire et les chiffres, tout ça était jeté par-dessus bord dans ce Mercredi Panzani des plus évidents. Les Lakers qui l’emportent à Boston, avec Jordan Clarkson en leader balle en main (24 points) ? Of course, aussi prévisible que la défaite des Warriors à Dallas. Non, hier soir ce qu’on souhaitait, c’était un peu de spectacle et de quoi sourire, un match suffisamment serré pour qu’on puisse assister à un vrai money-time, entre trois pauvres tentatives de systèmes et des actions solo de toute beauté. Tout cela fût coché, et même plus. Car voir Kobe planter une flèche dans le coeur des Celtics pour sa dernière au Garden, c’était bien plus que souhaité : c’était presque rêvé.

Une arène de plus ne reverra plus le ‘Mamba’ en action, même si celle-ci avait quelque chose de différent. Un petit plus qui a notamment permis à Bryant de se faire plaisir dans le clutch, entre les huées de certains et les cris de joie d’autres. Ce n’était qu’un match, certes, mais c’était le dernier de Kobe à Boston. Et si c’est le souvenir qu’on doit en garder, c’est très bien ainsi.

Source image : NBA League Pass


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