GuilTy ? Lawson ne conteste pas les charges et évite la prison… mais sûrement pas la suspension

Le 21 déc. 2015 à 14:06 par Thomas Rabotin

Arrêté en janvier dernier à Denver pour conduite en état d’ivresse, Ty Lawson avait plaidé coupable ce qui lui avait valu deux matchs de suspension de la part de la NBA, et le meneur a cette fois choisi de ne pas contester les charges concernant la même infraction survenue en juillet à Los Angeles. Il n’échappera pas à une nouvelle sanction de la ligue et a écopé d’une mise à l’épreuve de quatre ans, mais au moins il ne fera pas de prison. On sort la bouteille pour fêter ça ?

Lawson va passer des fêtes de fin d’année à l’image du “rassemblement du corbeau”, c’est-à-dire sans alcool, puisque le joueur ne devrait pas prendre le risque de se servir un verre étant donné ses déboires avec la boisson : deux arrestations en quatre mois pour avoir pris le volant alors qu’il avait bu autre chose que la Cristalline avant, et alors qu’il avait reconnu sa culpabilité la première fois, il a plaidé sans conteste la deuxième, ce qui ne signifie pas qu’il est coupable et lui permet d’éviter de faire la zon-zon. Houston doit pas mal s’en balancer car leur recrue majeure de cet été est un échec complet : 5,9 points, 1,9 rebond, 4,2 assists et 1 interception par match. Pour près de 12,5 millions de dollars la saison, ça fout le seum, hein Morey ?

Vendredi, le boss de notre ligue chérie, Adam Silver, avait pris la décision de suspendre pour deux rencontres l’alcoolo notoire des Rockets, et nul doute que le crâne d’œuf n’hésitera pas à en prononcer une nouvelle pour cette seconde incartade. En attendant, les Texans devraient s’en sortir à la mène, avec un Jason Terry qui décolle toujours autant à trois points, et un Patoche Beverley qui n’a certes pas encore activé le mode “Bulldog” mais qui reste performant en défense, le gros défaut de la team depuis le début de saison puisqu’elle pointe au 27ème rang de NBA dans ce domaine, alors qu’elle possède dans ses rangs un triple défenseur de l’année en la personne de Dwight Howard, autrefois “Superman” mais qui est plutôt “Softman” aujourd’hui.

Voilà encore une raison de voir la côte de Lawson, déjà bien faible, chuter davantage, et ainsi compliquer les possibilités de trade du meneur car avec ses problèmes extra-sportifs, ses performances très décevantes et son salaire encombrant, les Rockets ne devraient pas trouver de franchise preneuse pour leur refiler le boulet. 

Source image : Andy Cross/The Denver Post via AP


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