Top 10 du jour : un joyeux anniv’ à Steven Spielberg, le Michael Jordan de l’industrie du film
Le 18 déc. 2015 à 09:00 par Giovanni Marriette
Il n’y avait que trois matchs cette nuit en NBA mais ça n’est sûrement pas une raison pour ne pas vous offrir votre dose de culture matinale. Et on part sans plus attendre du côté d’Hollywood, pour souhaiter un joyeux anniversaire à un monstre sacré du cinéma américain.
On vous le disait en titre, si on devait trouver un équivalent à Michael Jordan dans le cinoche, ce pourrait bien être ce bon Steven Spielberg. Tout d’abord car il fût le premier en son temps à populariser le cinéma à tel point que le mot “blockbuster” fût presque inventé pour lui, à tel point que si on faisait aujourd’hui un classement des mecs qui ont – et qui continuent – le plus palpé d’oseille grâce à ce taf, Steven toiserait sûrement tous ses petits copains d’une bonne tête. Car comme Michel Jourdain (poke Claire Chazal), la liste de ses succès est édifiante…
Découvert en 71 grâce au téléfilm Duel (primé à Avoriaz), le cinéaste né à Cincinnati réalise ensuite Sugarland express, le premier de ses vrais succès puisqu’il lui offrira un prix à Cannes et lui ouvrira dès lors les portes du cinoche game. Car comme dirait Sinik, pour la concurrence la suite est dramatique… En effet, un an plus tard, si les habitants de la petite ville d’Amity voient leur vie gâchée par la présence d’un gros méchant requin dans leurs eaux, c’est la planète toute entière qui se rue dans les salles pour aller mater Les Dents de la mer, premier immense succès de l’histoire du ciné, “thunement” parlant bien sûr. Et tel un DeMarcus Cousins incapable de trancher entre le jeu au poste et les shoots du parking, l’ami Steven Spielberg va voir sa carrière de réalisateur osciller entre la science-fiction et des films abordant des sujets plus graves. Ses immenses succès se comptent d’ailleurs sur les doigts de plusieurs mains, des histoires du petit Sean Elliott et son E.T. à Chris Bosh et ses potes de Jurassik Park, de la saga des Indiana Hill Jones à La Liste de Schindler (Oscar n°1 et 2), sans oublier de Sauver le Soldat Ryan Hollins (Oscar n°3). Arrête-moi si tu peux (qui ne retrace pas la saison des Warriors mais bien les pérégrinations d’un escroc patenté), Amistad, Rencontre du 3ème type ou encore Munich sont d’autres succès parmi des dizaines, une liste tellement longue que vous la développer ici serait encore plus long qu’une fin de match entre deux équipes hackeuses…
Mais là où Michael n’a pas encore totalement réussi sa reconversion en tant que proprio de franchise, Steven a lui carrément défoncé le producteur game, histoire de vraiment montré qui porte la culotte à Hollywood. Sa société Amblin (du nom de l’un de ses premiers courts-métrages) produira en effet, entre autres triples-doubles, Les Gremlins (starring la Teague Family), la saga des Retour vers le futur, Twister (rien à voir avec la danse de Chris Paul face à Stephen Curry) ou encore Men in black. De plus, Spielberg fondera en 2004 les studios DreamWorks, la société de films d’animations nous ayant offert depuis des bijoux tels que Shrek (avec Boban Marjanovic), Chicken Run, Gang de Requins, Madagascar ou encore Kung Fu Panda avec Metta World Peace. Pfiou….
A 69 ans aujourd’hui, Steven Spielberg peut donc regarder tranquillement devant lui et continuer de gérer une fortune estimée à plus de trois milliards de dollars. Parce que quand on vous dit que le mec domine, c’est pas du flan hein.
On vous laisse avec notre vidéo du jour, loin d’être un blockbuster à la Speilberg mais tout de même un petit Top 10 des familles qui vaut son coup d’oeil au réveil. Rendez-vous demain pour causer un peu Edith Piaf. Tout un programme…
Source image : @artkor7
Source vidéo : youtube.com