Habile, Steve Kerr trouve toujours les bonnes comparaisons : “Curry est un Nash sous stéroïdes !”
Le 16 déc. 2015 à 16:15 par Leo
Tout prêt de revenir aux affaires, le convalescent Steve Kerr devrait reprendre les rênes des Warriors d’ici quelques semaines, jusqu’ici tenues efficacement par Luke Walton (24-1). N’ayant rien perdu de son sens de la communication, l’ancien GM des Suns n’en a pas fini d’adouber son meneur titulaire, marchant tout bonnement sur l’eau depuis le début de saison…
Faut dire, qui n’est pas halluciné par le démarrage en fanfare de Stephen Curry en cette nouvelle saison ?! Premier – et de loin – dans de nombreuses catégories statistiques reflétant tout ce qui touche de près ou de loin l’art du scoring, le fils de Dell de 27 piges continue à faire de nouveaux émules à chacune de ses sorties : ses 32,3 points à 46 % à trois-points, ses 6 passes et ses 5,3 rebonds en 25 matchs parlent pour lui. Se hissant logiquement en tête du classement pour l’obtention du titre de MVP, le “Chef-cuistot” des Guerriers de la Baie d’Oakland est plus que jamais en bonne voie afin de réaliser le doublé, tout comme l’avait fait un certain Steve Nash de 2005 à 2006. Dès lors, la comparaison ne pouvait que couler de source pour l’ami Steve, très attaché à ces deux pépites talentueuses auxquelles il voue une admiration sans faille.
“Stephen Curry réussit des gestes qu’aucun autre joueur n’a réussi à réaliser dans l’histoire de ce sport”, s’exclame-t-il auprès de Tim Kawakami du San Jose Mercury News. “J’ai même dit à Steve Nash il y a quelques jours que c’était lui, mais après quelques piqûres de stéroïdes. (…) Il a toute la panoplie de Steve, comme s’il s’en était inspiré tout en l’améliorant à sa sauce. La conduite de balle, l’adresse au tir, mais un cran au-dessus en terme de vitesse et plusieurs mètres supplémentaires derrière l’arc. Et tout cet arsenal optimisé en comparaison à Steve, Steph ne le possédait pas il y a encore quelques années.”
Nul doute que la présence de “Captain Canada” tapi en costume dans l’ombre du roster des champions en titre a joué un grand rôle dans la progression fulgurante de Curry. De même que la parole réconfortante et paternelle de Mark Jackson et maintenant celle de Kerr a porté ses fruits en ce qui concerne l’évolution de la compréhension du jeu pour le MVP 2015.
Mais il faut rendre à César ce qui appartient à César : ce que réalise le père de Riley chaque soir est tout bonnement exceptionnel, le résultat d’un travail acharné de longue haleine qui éclot enfin au grand jour. Et comment…
Source texte : San Jose Mercury News
Source image : NY Times