Kobe Bryant en mode vintage : clutch à Washington, les Lakers valident le Mercredi Panzani
Le 03 déc. 2015 à 05:28 par Bastien Fontanieu
Forcément. De toute évidence ! Il fallait bien perdre à Philadelphie pour ensuite gagner chez des Wizards qui venaient de battre… Cleveland. La magie du Mercredi Panzani, la magie du mois de Noël, la magie de Kobe aussi : victoire de justesse, 108 à 104.
Les fans qui étaient présents au Verizon Center hier soir peuvent repartir avec le sourire, même en ayant perdu à domicile. Car oui, à leurs enfants comme à leurs petits enfants, ces derniers pourront dire qu’ils ont vu Kobe en mode vintage pour une dernière fois, avant la fin d’une carrière mémorable. En Pennsylvanie ? Bryant avait été assez crade, rentrant ses premières bombes avant de lâcher brique sur brique face aux Sixers. Une performance bien plus marquante pour le côté émotionnel plus que celui statistique, ce qui ne nous donnait pas forcément de grands espoirs avec un back-to-back fatigant à assumer à Washington. Mais le mercredi ? C’est désormais Panzani, pour tous. Un rituel respecté par de nombreuses franchises, un hommage comme celui réservé à Kobe dans le troisième quart, avec une standing-ovation qui demandera au numéro 24 de tendre la main comme pour remercier ceux qui le soutenaient et le critiquaient depuis si longtemps. Hier soir justement, ce sont les haters qui en ont pris pour leur grade, avec un Bryant old-school face à Bradley Beal et compagnie.
L’envie de bien faire après 7 défaites de suite ? La frustration de mal jouer avec 4 matchs en 5 soirs ? Se rendre dans l’ancienne maison de Jordan ? On pourrait chercher les raisons expliquant la semi-propreté de la feuille du bonhomme, mais on a surtout pris notre pied comme D’Angelo Russell, coéquipier-fan bondissant sur le banc en voyant le ‘Mamba’ planter des banderilles assassines dans le money-time. Avec une minute à jouer, c’est Marcin Gortat qui se prend un trois vintage d’environ 8 mètres, ce qu’on appelait anciennement la distance Kobe mais qui est désormais devenu la distance Curry. Le marteau polonais égalise tout de même sur l’action suivante, avant d’assister au pull-up jumper du numéro 24 à mi-distance, brisant le coeur de Randy Wittman ainsi que sa plaquette invisible. Le coach des Wizards est obligé de rendre les armes, les Lakers s’imposent dans la capitale et Bryant peut retourner au vestiaire avec un vrai sourire. Un-vrai-sou-rire. Celui de la victoire, une rare dans la saison dégueulasse de sa franchise, elle qui tente tant bien que mal de protéger son choix de Draft tout en rendant hommage à son meilleur scoreur. Ce mercredi, c’était donc soirée à l’ancienne pour tout le monde, les fans de Washington comme ceux de Los Angeles, tirant leur propre maillot en criant devant un Kobe de nouveau clutch. Voilà qui a pu rassurer un paquet de monde, surtout après les dernières performances du bonhomme.
31 points à 10/24 dont 4/11 à distance, on n’est pas sur le même matos que le MVP en titre mais on a retrouvé un semblant de normalité hier soir et c’est tout ce qui était demandé : Kobe en isolation dans le dernier quart, quand ça rentre on est obligé de sourire et applaudir. Point barre !
Source image : Bleacher Report
