Les Celtics déglinguent les Wizards 111-78 : eh Randy, ça ouvre à quelle heure Pôle Emploi déjà ?

Dans l’un des premiers matchs de la nuit, les Wizards se déplaçaient à Boston pour un choc entre deux franchises au coude à coude dans le ventre mou de l’Est, entre deux tacticiens réputés pour avoir une philosophie de jeu et un gameplay aussi proches que Moscou et Rio. Et une fois de plus, la rigueur de Moscou l’a emporté face à la legeretéo do Brasil .

3 points au final et la sensation de ne pas avoir vu de match ce soir au TD Garden. Une défense de Washington qui aura laissé Kelly Olynyk, Jared Sullinger et David Lee se régaler dessous et la très grande partie du roster des C’s passer une soirée tranquille, pour une victoire qui permet à la Green Nation de passer devant leurs adversaires du soir au classement.

Et parler d’une victoire des hommes de Brad Stevens serait loin de la vérité puisque c’est à une véritable raclée que l’on a assisté cette nuit sur la côte Est des Stazuni. 11 points d’avance après le premier quart, 18 à la mi-temps, 23 à l’entame de la dernière période et 33 au final, une belle bifle de plus pour les hommes de Randy Wittman qui commencent à les collectionner cette saison. Troisième pire défense de la ligue depuis octobre (106,4 points dans les dents en moyenne), les Wizards ont déjà coulé à de nombreuses reprises cette saison, comme par exemple face aux Bucks (113 points encaissés), aux Knicks (117), aux Hawks (114), au Thunder (125), aux Pacers (123) ou déjà face à Boston il y a une dizaine de jours (118). Nouvelle désillusion donc pour les hommes d’un Randy Wittman qui va bientôt ne plus pouvoir feinter personne avec ses choix tactiques sortis tout droit d’un œuf Kinder et qui commencent même à être contestés en interne.

Sur le terrain ? Même combat. John Wall est surnommé “Jeannot Muret” par ses teammates, Bradley Beal fait des cauchemars et se réveille tous les matins avec le visage de Kevin Durant dans la tête, Otto Porter voudrait être un stretch four mais la place est prise par Kris Humphries aka le sniper des temps modernes. Quant à la raquette Nene/Gortat, elle domine toujours autant les débats mais uniquement sur un 2k trafiqué. Pour résumé ? Paul Pierce manque à l’équipe et Randy Wittman a déjà préparé son dossier de demandeur d’emploi…

Pour les C’s par contre le bout de chemin continue et coach Stevens peut raisonnablement tabler en fin de saison sur un bilan positif pour ses guyz, ce qui serait une grande première pour lui. 

Les stats de la boucherie

source : nba.com

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