Out trois matchs, Jabari Parker confirme le syndrome Chicago : attention à la malédiction
Le 17 nov. 2015 à 13:44 par Thomas Rabotin
Les blessures s’accumulent pour le numéro 2 de la draft 2014 ! Après être revenu il y a seulement une semaine et demie de sa rupture du ligament croisé du genou gauche, le Daim s’est blessé au pied et manquera le road-trip de son équipe qui commence ce soir. Encore un qui ne va pas arranger le trou de la Sécu ni les affaires de son équipe !
Jabari Parker vient d’entrer dans son année sophomore mais il n’a pour le moment que trente matchs NBA à son actif, ce qui est assez problématique quand on sait que les Bucks placent de grands espoirs en lui. A titre de comparaison, Andrew Wiggins, également drafté l’année dernière, en est déjà à 91 matchs dans la ligue. Parker tourne cette saison (c’est-à-dire en quatre matchs) à 7,2 points et 3,6 rebonds en 22,4 minutes par match, et il a eu l’occasion de faire quelques highlights comme samedi dernier contre Cleveland, dans un match remporté par Milwaukee 108-104 au bout de deux prolongations. Enfin si c’est pour poser direct un arrêt maladie ensuite, faut peut-être pas abuser non plus.
Les 12 points de l’ailier en mousse contre les Cavs
Jabari est originaire de Chicago, comme Dwyane Wade, Anthony Davis ou encore Derrick Rose. Autant dire Windy City est une sacrée ville de poissards, ou de fragiles tout simplement :
- Wade est gêné depuis huit ans par ses épaules mais surtout ses genoux sont de plus en plus cramés : opération de l’épaule gauche et du genou gauche en 2007 puis rebelote en 2012 pour le même problème d’inflammation au tendon rotulien, et la saison dernière, il a été handicapé par plusieurs blessures aux ischio-jambiers. Flash n’a jamais réalisé une saison régulière entière en NBA durant ses onze ans de carrière ce qui ne l’a pas empêché de gagner trois bagues. Chacun sa manière de gratter un record.
- Davis n’a certes jamais été blessé pour de longues périodes, mais il a souvent eu des ennuis physiques ce qui fait qu’il n’a jamais dépassé la barre des 68 rencontres en saison régulière. Ainsi, il a déjà été gêné par ses deux épaules, sa cheville gauche, son dos, sa main gauche, sa hanche droite. Apparemment il vise le record particulier du plus grand nombre d’articulations blessées, en plus du mono-sourcil le plus moche.
- L’inspecteur Derrick est hors-compèt’ tant ses blessures sont fréquentes et longues : blessures divers sur la saison 2011-2012 pour uniquement 39 matchs joués sur la période et en cadeau une rupture du ligament croisé au genou gauche pendant les Playoffs, puis le ménisque droit deux saisons de suite en 2013-2014 et 2014-2015, et enfin une fracture d’un os orbital à l’oeil gauche ce qui l’oblige à porter un masque et lui crée un souci de double-vision (ce n’est pas un super-pouvoir). Avec tout ça, le plus jeune MVP de l’Histoire a loupé la bagatelle de 146 rencontres en trois saisons. Ils sont vraiment tous assoiffés de records ces Chicagoans.
C’est donc sans leur ailier atteint du syndrome “from Chicago” que les Bucks feront leur road-trip de trois matchs qui débute cette nuit chez “Jean Mur” et Barack à Washington. Jason Kidd s’est habitué l’année dernière à l’absence de l’ancien Blue Devil et ainsi cette nouvelle indisponibilité ne va pas ébranler outre mesure les Daims, qui retrouveront John Henson titulaire au poste 4, histoire de ramener un peu de défense et de dureté dans cette raquette “porte ouverte” des Bucks.
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Source image : Jerome Miron-USA TODAY Sports